En tournée à l’intérieur du pays, l’arrivée du ministre de la justice et de droits de l’homme a coïncidé avec la mort suspecte de Mansour Bah en détention à la prison de Boké. A cette occasion, Charles Wright a suspendu le procureur de la République et le régisseur de la maison centrale de Boké pour faute professionnelle.

‘’La question que je me suis posé, c’est de dire tout de suite qu’on ne peut pas l’enterrer sans connaitre la cause de sa mort. Le résultat de l’autopsie m’a prouvé que ce n’est une mort naturelle. Et cette mort est dûe à un outil contendant qui a servi à des traumatismes crâniens au niveau du défunt’’, constate le ministre de la justice et de droits de l’homme.

Charles Wright souhaite savoir ‘’qui l’a fait ? Il était sous l’autorité de qui au moment où tout cela se passait ? Où était le procureur de la République ? Que faisait le juge d’instruction qui a ordonné la mise en détention ? Est-ce que le régisseur qui l’a placé dans cette cellule avec d’autres délinquants endurcis l’avait fait dans l’intention d’arnaquer la famille ?’’

Parce que, souligne-t-il ‘’lorsqu’on l’a placé dans la cellule 6 et qu’il était persécuté à ce niveau, il a appelé sa pauvre mère pour lui dire qu’on lui a demandé de payer un million GNF pour changer de cellule’’.

Le ministre Wright annonce qu’il ‘’y a maintenant un règlement standard qui va s’appliquer au niveau de tous les établissements pénitentiaires. Lorsqu’on prend un agent pénitentiaire, la suspension ne suffit pas, c’est la radiation pure et simple. Et lorsqu’on va prendre un magistrat qui est suspendu et que c’est avéré, on saisira son salaire’’.

Boussouriou Doumba,  pour Visionguinee.Info

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