L’Union des forces républicaines (UFR) prévient qu’il est hors de question de laisser prospérer la gestion unilatérale de la transition et la violation des droits humains par le CNRD. Tidiane Conté, proche de Sidya Touré, assure que les forces ont le droit de protester dans la rue pour se faire entendre.

Ce membre du bureau politique du parti de Sidya Touré assure qu’il est hors de question que la transition se déroule sans la participation des forces vives de la nation.

‘’Dans une transition, on ne peut rien faire sans dialogue. Le CNRD doit comprendre que le dialogue inclusif avec les acteurs qui comptent est indispensable. Vous avez vu les déclarations de la CEDEAO contre la Guinée. Cela nous interpelle’’, indique Tidiane Conté.

Malgré l’emprisonnement des leaders de la société civile, l’interdiction des manifestations, cet acteur politique assure que les forces vives de Guinée sont plus que jamais déterminées à se faire entendre pour barrer la route à la violation des droits humains.

‘’Prenons le cas de Foniké Mengué, Ibrahima Diallo, Billo Bah, des acteurs de la société civile qui sont en prison et qui ont été injustement arrêtés par le CNRD. C’est totalement incompatible. Un coup d’Etat est une violation de la loi. La manifestation est reconnue par la constitution. Entre Foniké Mengué et les membres du CNRD qui devrait être en prison dans ce cas ? C’est le CNRD, n’ayons pas peur’’, indique M. Conté

‘’Nous n’avons pas peur de dire la vérité à Mamadi Doumbouya et au CNRD. Nous sommes des guinéens. Personne ne peut empêcher les guinéens de s’exprimer. Ils ont pris le pouvoir parce que, quelque part, le régime d’Alpha Condé a violé la constitution. Nous, nous sommes passés par les voies légales qui sont les manifestations pour contester. Mais eux ont violé la loi, parce que le coup d’Etat n’est pas inscrit dans la constitution’’, assure-t-il.

Il fait remarquer que ‘’Foniké Mengué et Cie sont toujours en prison parce que tout simplement dès que vous critiquez les actions du CNRD, vous êtes automatiquement interpellé. Le cas de l’honorable Saikou Yaya Barry est édifiant. Il était là pour soutenir la manifestation du FNDC. Couché chez lui, il n’était pas dans la rue, ils l’ont interpellé. Mais où est ma boussole de cette transition sans tout cela ? Où est le respect des droits humains ?’’

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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