[dropcap]L[/dropcap]a caution pour se porter candidat à la présidentielle du 18 octobre a été fixée à 800 millions de francs guinéens par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Un montant que trouvent exorbitant des acteurs politiques.

Pour le président du parti Union démocratique de Guinée (UDG), la caution de 800 millions a été fixée pour limiter le nombre de candidats dans le starting-block de la course pour le fauteuil présidentiel.

‘’Par rapport au contexte dans lequel on est, je trouve que c’est trop cher pour les guinéens. Sans compter les 20 milliards de dépenses pour la campagne. Pratiquement, c’est pour éliminer beaucoup de candidats’’, affirme Mamadou Sylla.

Le président du parti Union pour le mouvement populaire (UMP), lui, estime que l’institution en charge de la gestion des élections dans notre pays a fixé la caution sans tenir compte de la conjoncture économique.

‘’L’UMP avait demandé à ce que la caution soit fixé à 500 mille GNF, compte tenu du fait qu’il y a  une régression des activités économiques et il y a eu le confinement dû à la pandémie du coronavirus qui n’a pas favorisé’’, indique Boubacar Siddighi Diallo.

‘’Dans ce contexte-là, la CENI devait prendre des mesures qui aillent avec. Au lieu de cela, elle a fixé une caution pour les hommes riches. C’est comme si c’est une compétition d’hommes d’affaires’’, martèle-t-il.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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