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Une dizaine de personnes poursuivies par l’Etat pour ‘’rébellion, détournements de fonds publics, faux et usage de faux’’

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Une dizaine de personnalités sont dans le viseur de la justice, saisie par l’agent judiciaire de l’Etat. Les lignes se resserrent dans l’affaire relative à des présumés ‘’détournements de fonds publics, faux et usage de faux, faux en écriture’’. 

Une dizaine de personnes poursuivies par l’Etat

Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Kaloum, Alpha Sény Camara a publié jeudi la liste des personnes concernées. Il s’agit, en première ligne, de l’ex-directrice générale du Port autonome de Conakry, Mme Aissata Aribot et de son ex-responsable du service financier Amadou Sylla.

Pour le compte de l’Etat, représenté par son agent judiciaire Mohamed Sampil, le directeur général de l’Institut de recherche agronomique de Guinée (IRAG), Sava Camara et son comptable Mohamed Diouma Keita, tous deux accusés de détournements de fonds, devront s’expliquer devant la justice.

Une autre plainte a été formulée contre Sékou Youla, directeur de la comptabilité et des finances de l’Administration et Contrôle des Grands Projets (ACGP), Mamadou Sylla, chef comptable et Aboubacar Youla, chef service Parc Automobile de l’ACGP.

L’Etat poursuivra également pour des faits de détournement de fonds le docteur Sakoba Keita, ancien directeur général l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS) et Baba Alimou Barry, agent comptable.

Le dossier concernant le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC), organe de régulation des médias, Boubacar Yacine Diallo, a d’ores et déjà été transmis à la présidente du tribunal de première instance de Kaloum, selon le procureur qui précise que les faits qui lui sont reprochés s’assimilent à un ‘’faux en vue d’un détournement des deniers publics’’.

Selon toujours le procureur de la République près le tribunal de Kaloum, des fonds ont été décaissés alors que les comptes d’entités publiques étaient gelés par les nouvelles autorités du pays. ‘’Que les gens profitent d’une petite ouverture pour sortir suffisamment de fonds avec des documents, ne se défendent sur la justification légale des dépenses, nous disons qu’il y a rébellion’’, martèle-t-il au micro de la télévision nationale.

Il dit à qui veut l’entendre que ‘’lorsqu’on fait entrave à une autorité, fut-elle administrative ou judiciaire, lorsqu’on résiste ou contourne cette décision, ça va s’appeler rébellion. Il appartient aux différents juges d’instruction saisis, chacun à sa manière, comment réguler tout ça pour qu’au finish, que ces gens répondent de leurs actes’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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