[dropcap]L[/dropcap]e ministre d’Etat en charge de la Défense nationale a présidé ce mercredi la cérémonie de restitution de l’étude de séroprévalence du VIH, du virus de l’hépatite B et des risques épidémiologiques liés au comportement (SABERS) au sein des forces armées guinéennes. L’étude s’inscrit dans le cadre de la mise en place l’Opération protection permanente (OPP) dans les rangs de la grande muette.

A l’ouverture de l’atelier qui s’est déroulé dans un complexe hôtelier de la capitale, le directeur général du service de santé des armées a souligné que cette étude est un ‘’outil stratégique permettant d’identifier les besoins éducationnels d’une cible spécifique’’.

Le colonel Ibrahima Kalil Touré a indiqué que l’étude évalue trois points à savoir le niveau de la connaissance complète, les attitudes motivant les comportements et les pratiques préventives et de prise en charge des populations cibles, tout en précisant que la démarche de la recherche doit concilier les composantes cognitive, émotionnelle et conative’’.

L’ambassadeur des Etats-Unis en Guinée a déclaré de son côté que des efforts combinés entre des experts américains et le service de santé de l’armée ont permis de dresser un tableau bien précis de la prévalence du VIH/SIDA au sein des forces armées guinéennes.

Simon Henshaw a réaffirmé la disponibilité du gouvernement américain à poursuivre sans relâche son intervention dans la prévention et le traitement des maladies au sein des forces armées. ‘’Une bonne santé dans l’armée est une question de sécurité nationale pour toute nation sans exception’’, a assuré le diplomate du pays de l’Oncle Sam.

Le ministre d’Etat chargé de la Défense nationale a salué l’appui considérable des Etats-Unis à la Guinée. Le docteur Mohamed Diané a soutenu que la mise en place, le succès et les performances d’un programme de santé dépendent de plusieurs facteurs, dont entres autres la disponibilité de données fiables et actualisées.

Tout au long de  l’histoire de l’armée guinéenne, selon Dr Diané, quatre études de séroprévalence du VIH et de l’hépatite ont été réalisées. ‘’L’avant dernière remonte à 2010, soit près de 10 ans. Ce qui fait que les données utilisées jusque-là étaient caduques’’, a-t-il admis, précisant que pour la première fois, ‘’l’enquête sur le terrain a été réalisée entièrement par le service de santé des armées’’.

‘’Les résultats de cette étude permettront de réorienter nos politiques et stratégies en matière de lutte contre le SIDA et de jeter les bases d’un programme de lutte contre les hépatites dans les armées’’, a assuré le ministre Diané.

Il a tenu à souligner que les résultats de ladite donneront aussi une indication sur l’efficacité des différentes interventions antérieures et renseigneront sur les indicateurs de performances du programme de lutte contre le SIDA  au sein des forces armées guinéennes.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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