[dropcap]I[/dropcap]l y a quelques mois, des révélations faisaient état d’une supposée affaire de détournement de 510 millions de Francs Guinéens qui représentent une partie des fonds alloués à la société civile par l’Union européenne dans le cadre de la supervision des dernières élections législatives.
Depuis, Salmana Diallo et certains membres de la société civile ne fument plus le même calumet. Dans une lettre adressée aux bailleurs de fonds et partenaires de la Société Civile Guinéenne, des réseaux d’associations sollicitent des audits institutionnels et financiers du Conseil national des organisations de la société civile.
Dans le même courrier, Salmana Diallo et ses acolytes justifient la nécessité d’auditer la société civile Guinéenne pour lutter contre la mal gouvernance et les détournements au sein du CNOSC. Selon eux, il y a eu des mauvaises gestions de financements, et des détournements de fonds alloués au Projet local au national financé par le Comité français pour la solidarité internationale(CFSI), au projet Monitoring et observation des élections législatives 2013 financé par l’union Européenne, et autres financements du PROJEG, SCAC / A. France, projet AICHA, PNUD’’.
Au lieu de clarifier la gestion du CNOSC, dénoncent les auteurs de la lettre, un groupe s’est précipité pour organiser un semblant de congrès à Kindia pour prendre en otage cette structure afin d’empêcher les audits. C’est pourquoi, Salmana Diallo et sa clique appellent tous les bailleurs de fonds à suspendre leurs aides au conseil national des organisations de la société civile guinéenne jusqu’à la fin des audits, avant de citer nommément Aziz Diop, ancien secrétaire exécutif du CNOSC et Dr Ibrahima Sory Cissoko, ancien président de la structure d’être les présumés instigateurs du détournement des 510 millions de Francs Guinéens.
Boussouriou Doumba, pour visionGuinee.info
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