[dropcap]L[/dropcap]a capitale guinéenne a connu un lundi mouvementé. Plusieurs soulèvements populaires ont été enregistrés à Conakry pour exiger la reprise effective des cours dans les écoles, d’une part, la démilitarisation de l’axe Hamdallaye-Bambeto-Cosa et la lumière sur les cas de morts dans les manifestations.

A Bonfi, des parents d’élèves ont pris d’assaut l’autoroute Fidel Castro pour réclamer la reprise des cours. Au centre-ville de Kaloun, un mouvement de protestations des enseignants a été dispersé par les forces de l’ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène.

A Matoto-Déviation, un sit-in a été organisé pour réclamer la reprise des cours et le respect des accords politiques. ‘’Respect des choix électoraux des citoyens. L’avenir de nos enfants est en danger. Vive le combat du SLECG. Application intégrale des accords politiques’’, scandaient entre autres les manifestants.

Un autre sit-in de protestation a été signalé à Bambeto avec des enfants qui étaient munis de pancartes sur lesquelles on pouvait lire : ‘’J’ai droit à la vie’’, ‘’Koloma pleure ses amis’’ ou encore ‘’Non à la militarisation de l’axe’’.

Rencontré par VisionGuinée, Aliou de Koloma, l’un des meneurs de ce mouvement de protestation a déclaré que leur manifestation vise à réclamer justice pour les victimes de l’axe, le retour des élèves à l’école et la démilitarisation de l’axe’’.

A Hamdallaye aussi, des contestataires ont exigé le départ des militaires sur l’axe Hamdallaye-Bambeto-Cosa.
Dans la commune de Dixinn, des manifestants, réunis au niveau de Belvédère, ont exigé la fin de la crise dans le secteur de l’éducation, en appelant le gouvernement et les syndicalistes à trouver un consensus pour un dénouement heureux de la crise.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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