Interpellés lors d’une descente des forces de défense et de sécurité et des autorités judicaires au grand marché Madina dans le cadre de lutte contre la vente illicite des produits pharmaceutiques, 10 commerçants étaient ce lundi 4 décembre devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).  

Pour la défense des mis en cause, cette situation relève de la défaillance des autorités.  ‘’Si nous sommes là aujourd’hui, c’est par la défaillance de l’Etat. Ceux qui sont poursuivis n’ont pas des usines de fabrication de produits pharmaceutiques. Les produits sont fabriqués ailleurs, importés et passent par le port avec tout le système sécuritaire. Donc l’Etat est défaillant de bout en bout. Parmi eux, la plus grande partie ne vend même pas de produits pharmaceutiques. Certains vendent des équipements de courant électrique, d’autres font du transfert Orange Money’’, indique Me Sory Bailo Barry, l’un des avocats de la défense.

‘’Il y en a qui se sont retrouvés au mauvais endroit et au mauvais moment. Ils sont arrivés et ne s’attendaient à rien et ils se sont retrouvés dans cette masse d’interpellations. Finalement, ils ont été interpellés et nous ferons la part des choses pour qu’ils ne prennent aucune sanction. Et si les autres doivent prendre des sanctions, ça doit être des sanctions de sursis, de pardon entre guinéens pour qu’il y ait plus de peur que de mal’’, souhaite l’avocat Me Salifou Béavogui sur Espace TV.

A noter que ces personnes mises en cause sont poursuivies pour atteinte à la vie publique, d’usurpation de fonction, d’exercice illégal de la profession de pharmacien et complicité.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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