C’est à la demande de la défense de Amadou Damaro Camara que le juge a ordonné les réquisitions et plaidoiries. Cette autre phase importante de la procédure va débuter le 25 janvier 2024 à la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).
Pour Maître Sandiba Kouyaté qui parle au nom des conseils de l’accusé, “depuis l’entame de cette procédure jusqu’à date, nous avons toujours dit et répété que le dossier Amadou Damaro Camara est un dossier vide. Vous avez dû comprendre cela à travers les débats”.
L’homme de droit assure que “toutes les questions posées ici par les parties poursuivantes, du procureur spécial à l’agent judiciaire de l’Etat, aucun élément factuel n’a été produit aux débats pour dire que M. Amadou Damaro Camara a détourné 15 milliards GNF”.
Bien au contraire, souligne-t-il, “il a renoncé à son budget de souveraineté pour faire face à cette urgence relative à la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale à Kaloum”.
“Il ne peut pas renoncer à son fonctionnement à coût de plusieurs milliards et prétendre avoir des commissions sur ce montant. C’est aberrant”, lâche l’avocat.
Les réquisitions et plaidoiries débuteront le 25 janvier prochain. La défense de l’ancien président de l’Assemblée nationale rassure que “nous sommes prêts, même si c’était aujourd’hui”.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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