La journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année. L’origine de cette fête remonte à une manifestation d’ouvrières américaines du textile en 1857, réclamant l’égalité des droits, de meilleures conditions de travail et le droit de vote.
En effet, le 8 mars fait partie des 87 journées internationales initiées ou reconnues par l’ONU. C’est une journée de manifestations à travers le monde : une occasion de revendiquer l’égalité, de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société. Sa célébration est réellement un point de ralliement où toutes les femmes peuvent, avec force, exiger la réalisation de leurs droits et leur participation au processus politique et économique.
La Journée internationale de la femme est aussi un instant privilégié pour évaluer les progrès accomplis. L’ONU a en effet assuré une promotion sans égale qui a suscité un appui intense ayant permis, promu et protégé l’égalité des droits des femmes en rappelant que la Charte des Nations unies, signée à San Francisco en 1945, était le premier instrument international à proclamer l’égalité des sexes en tant que droit fondamental de la personne humaine.
Pour mémoire, c’est à l’occasion de la deuxième Conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague, que la journaliste allemande Clara Zetkin a proposé l’organisation d’une « journée Internationale des femmes » afin de commémorer les grèves d’ouvrières américaines du textile, des 8 Mars 1857 et 1909. La date du 8 mars est officialisée par les Nations Unies en 1977, invitant ainsi chaque pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des femmes.
Il est vrai que la cause des femmes de manière générale a progressé, mais la femme demeure, malgré tout, la première victime de violences en tous genres et des progrès considérables restent à faire dans de nombreux secteurs. Les différentes formes de violence doivent être éradiquées.
Le soutien à la femme a été, est et demeurera toujours indispensable. Il est intolérable qu’il y ait encore de nos jours des femmes qui soient traitées comme des personnes de second rang. L’égalité de l’homme et de la femme est un droit humain fondamental. Vive la Femme !
Eric SYLLA, pour Visionguinee.info