Le ministre de la jeunesse et des sports, Lansana Béa Diallo a animé, ce lundi 12 septembre, un cadre d’échanges entre des cadres de son département et responsables des structures de jeunesse de la Guinée. L’objectif de cette rencontre vise à discuter du processus devant aboutir à la mise en place du Conseil national de la jeunesse (CNJ).
Le cadre de discussions, d’expression et de participation des jeunes a réuni le cadre du ministère de la jeunesse, les cinq directions communales de la jeunesse de Conakry, les directeurs des maisons de jeunes, les plateformes et associations de jeunesse.
Le ministre Lansana Béa Diallo assure que la mise en place du Conseil national de la jeunesse est plus que nécessaire pour notre pays.
‘’Le CNJ est essentiel et devait être mis en place depuis très longtemps. Il y a eu plusieurs tentatives. Donc on va profiter de la dynamique apolitique, de refonte dans laquelle on est aujourd’hui pour permettre la mise en place du CNJ. Je pense qu’on est sur la bonne voie parce qu’on sent que tous les acteurs qui sont sur le terrain attendent ça avec beaucoup d’espoirs’’ indique-t-il.
‘’On va essayer d’aller dans cette direction là et permettre à toute la couche guinéenne de pouvoir participer à cette grande action et de permettre d’avoir enfin une seule voix qu’on peut entendre au niveau de la jeunesse, une voix qui va parler de son développement et de son épanouissement’’, rassure Bea Diallo.
Le directeur national de la jeunesse et des activités socioéducatives, déclinant le planning du processus de la mise en place du CNJ, assure que cette plateforme une fois mise en place va représenter la jeunesse guinéenne dans les rencontres africaines et internationales.
‘’Cette plateforme qui va être mise en place par le ministère de la jeunesse a s’occuper dorénavant de toutes les questions de jeunesse. Elle sera l’interface entre les jeunes et les décideurs, les partenaires techniques et financiers’’, précise Ibrahima Kalil Kourouma.
‘’Pour cette première étape, nous allons organiser simultanément deux fora régionaux à Mali et à Yomou. Monsieur le ministre de la jeunesse a estimé que ce sont des zones qui sont défavorisées. Donc il faillait permettre aux jeunes de ces localités de participer effectivement à certaines prises de grandes décisions. D’ici fin décembre, le bureau national va être mis en place’’, ajoute-t-il.
Lors des échanges, des responsables des structures de jeunes ont exprimé des préoccupations avant de formuler des recommandations.
‘’Dans certains pays, ils ont fait les états généraux de la jeunesse. En Guinée, on peut faire également cela pour faire le diagnostic de tous les problèmes des jeunes, notamment en termes de d’emploi, de formation, de financement. A l’issue de cela, nous allons faire des recommandations qui vont nous permettre d’avoir une politique de jeunesse et le pouvoir pourra utiliser cela pour nous aide’’, suggère Djiba Millimono.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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