[dropcap]L[/dropcap]a Société industrielle de visite technique automobile est aux arrêts depuis 2004. Cet unique espace de contrôle a été arrêté pour des raisons jusque-là non élucidées. Or, Sivita avait concouru à la prévention des accidents sur les voies publiques à travers le pays.

Selon son directeur général que nous avons rencontré, la société pourrait redémarrer de plus belle durant les prochains mois, sans indiquer une date précise.

‘‘A ce jour, le terrain est acquis et les négociations sont closes. Il reste quelques petites démarches qui, si elles aboutissent, nous conduiront à la réouverture de la Sivita’’, rassure Dr Balla Moussa Keita.

Pour redémarrer sur de nouvelles bases bien solides, Dr Keita a fait appel à l’expert burkinabè, Cavally Bamba, directeur général du Centre de contrôle des véhicules et automobiles (Ccva);  membre  d’un groupe suisso-burkinabè.

Il conforte que son apport sera à la hauteur des attentes du peuple de Guinée. Puisqu’il travaille selon les normes d’un organisme qui édicte les règles de contrôles avec des équipements et des méthodes homologués par les organismes internationaux de contrôle technique.

‘‘Il faut qu’il y ait une harmonisation des procédures de contrôle technique. Parce qu’avec le transport inter-état, les accidents de la route seront contrôlés et même maitrisés. L’engagement est déjà là. Il reste à sensibiliser la population pour faire en sorte que celle-ci adhère pleinement et totalement’’, soutient-il.

Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info

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