[dropcap]L[/dropcap]a campagne nationale sur la planification familiale se déroulera 16 au 20 mai sur toute l’étendue du territoire nationale avec l’appui technique et financier du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). Elle vise à lutter contre la mortalité maternelle, néonatale, juvénile, les Infections sexuellement transmissibles/VIH/SIDA, les grossesses précoces, non désirées ou rapprochées.
Elle a été initiée par le ministère de la Santé et de l’hygiène publique en collaboration avec les départements en charge de l’Action sociale, de la Jeunesse, les partenaires techniques et financiers.
‘’La campagne va se dérouler sur toute l’étendue du territoire national et sera organisée dans des sites bien identifiés sur l’ensemble du pays’’, annonce Dr Mamady Kourouma, directeur national de la santé familiale et nutrition.
‘’Au cours de la campagne, les prestataires de services restent sur place pour offrir leurs services. Il s’agit d’offrir des produits contraceptifs. Ça se fait dans les structures de santé identifiées dans chaque préfecture et région’’, précise-t-il. ‘’Les services de santé ont déjà déterminé dans chaque préfecture où va se dérouler la prestation de service de planification familiale’’.
Avantages
‘’La planification familiale a des avantages énormes. C’est une stratégie qui permet de réduire la mortalité maternelle en espaçant les naissances pour éviter à la femme d’avoir des complications’’, renseigne Dr Mamady Kourouma.
En plus, souligne-t-il, ‘’la planification permet de gagner le dividende démographique, d’économiser des richesses pour mieux prendre en charge les enfants. Elle a aussi un avantage économique et de réduire de la pauvreté, de libérer des énergies, les capacités des membres de la famille’’.
En plus, dira-t-il à l’auditoire, la planification familiale permet à l’Etat de ‘’faire des économies pour construire plus de centres de santé, d’écoles ainsi que des routes’’.
‘’Les attentes consistent d’abord à accélérer la méthode contraceptive en Guinée. Cette campagne va nous permettre d’atteindre 15000 femmes supplémentaires’’, prévoit le directeur national de la santé familiale et nutrition.
Au niveau national, dévoile-t-il, ‘’nous cherchons à améliorer la prévalence contraceptive pour atteindre 22% d’ici 2018. Nous comptons sensibiliser plus des personnes dans les communautés. Ce qui explique la mobilisation de différents départements ministériels’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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