[dropcap]L[/dropcap]e parti de Sidya Touré, Union des forces républicaines, a annoncé qu’il maintient ses représentants au sein des différents démembrements de la CENI tels qu’ils étaient avant l’élection présidentielle de 2015. Il en sera ainsi jusqu’à la prochaine restructuration de l’institution en charge de l’organisation des élections.
Seulement voilà, la question de recomposition des démembrements de la CENI pose problème. Et le chef de file de l’opposition Cellou Dalein Diallo prend les devants pour mettre les points sur les ‘i’.
“La loi dit que sont de la mouvance ceux qui sont membres ou soutiennent le gouvernement. C’est clair. Aujourd’hui l’UFR a décidé de quitter l’opposition pour rejoindre la mouvance. M. Sidya Touré, président de l’UFR est haut représentant du chef de l’Etat, il travaille à la présidence de la république. L’un de ses responsables est ministre”, clarifie Cellou Dalein Diallo.
De l’autre côté, précise-t-il, “l’opposition, ce sont les partis qui ne participent pas au gouvernement et qui ont décidé de dénoncer et de combattre le gouvernement dans le respect des lois de la république”.
“Dans la plupart des circonscriptions, la mouvance a cédé quelques postes à l’UFR. C’est seulement à Conakry, Dubréka, Coyah et à Boké que l’UFR n’a pas pu obtenir des sièges au sein de la mouvance. Il s’est rabattu sur l’opposition alors que le parti n’est pas de l’opposition dès lors qu’il soutient le gouvernement, il a même annoncé une alliance avec le Rpg Arc-en-ciel dans le cadre des élections communales”, martèle le chef de file l’opposition.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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