Vers une augmentation du prix du carburant ? ‘’Un litre d’essence qui arrive à Conakry coute 15 000 GNF’’, assure le Premier ministre
Dans la région forestière, le Premier ministre multiplie les rencontres avec les populations à la base pour comprendre leurs préoccupations. Pour Mohamed Béavogui, cet exercice vise à se rapprocher davantage des guinéens pour répondre à leurs attentes.
‘’Nous sommes à Nzérékoré parce que tous ensemble et particulièrement le chef de l’Etat s’est posé la question de savoir ‘est-ce que de Conakry, on comprend les problèmes de notre pays ?’ Un gouvernement est fait pour servir. C’est pour cela que nous sommes là aujourd’hui, pour comprendre où sont les problèmes et quels sont les problèmes et discuter avec tout le monde sur les solutions possibles’’, indique le chef du gouvernement.
Déjà sur le chemin, poursuit Mohamed Béavogui, ‘’nous avons commencé à sentir, à voir certains aspects des problèmes de notre pays que nous ne voyons pas à Conakry. Nous sommes là et nous allons continuer à visiter toutes les préfectures pour parler avec les collectivités locales, les élus locaux, les sages, les jeunes, les femmes, les religieux pour encore une fois comprendre qu’est-ce que ça fait mal et comment peut-on soigner ce mal’’.
‘’Le président [le colonel Doumbouya] m’a chargé de vous dire que ce qu’il a dit le 5 septembre et après est encore plus valable aujourd’hui qu’en ce moment. Aujourd’hui, cette vision et cette ambition sont confirmées. Mais nous ne pouvons changer ce pays qu’en travaillant et au prix de beaucoup de sacrifices’’, assure-t-il.
A ses interlocuteurs, le Premier ministre a fait remarquer que la guerre en Ukraine n’est pas sans conséquences sur notre économie.
‘’Aujourd’hui, à cause du prix du carburant à l’extérieur, un litre d’essence qui arrive à Conakry coute 15 000 GNF. Chaque fois que vous achetez un litre d’essence, vous payez 10 000 GNF, mais l’Etat paye 5 000 GNF de plus pour vous aujourd’hui. Imaginez-vous tout le carburant que vous consommez à Nzérékoré. Sur chaque litre, l’Etat paye 5 000 GNF pour vous. Cela veut dire que les 5 000 GNF qu’on devait amener à l’école, au centre de santé ne sont plus là’’, explique M. Béavogui.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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