[dropcap]L[/dropcap]es participants au dialogue politique sont parvenus vendredi à trouver un terrain d’entente sur deux points dont un concerne la libération des détenus arrêtés lors des manifestations politiques.
‘’Nous avons sollicité, pour une question d’apaisement de la situation politique et sociale, que ces personnes soient libérées conformément à la loi exceptés tous ceux qui sont arrêtés et condamnés pour crime de sang’’, a précisé le président du Bloc Libéral, Faya Millimono.
Et le ministre Bouréma Condé d’enchaîner : ‘’Des recommandations seront faites à l’endroit de la justice parce que c’est elle qui décide et éventuellement au président à travers le droit de grâce dont il jouit. Il peut à tout temps en faire recours. De façon consensuelle, la formulation a été faite, mais en terme de sollicitude’’.
Pour ce qui est de la grâce présidentielle, Alpha Condé déclarait en décembre dernier, au siège du RPG Arc-en-ciel, qu’il n’en accordera plus à des détenus. ‘’J’ai fait la grâce, et je ne ferai plus jusqu’à la fin de mon mandat’’, indiquait-il.
‘’Quiconque fait de la pagaille je vais l’arrêter. Il faut que les gens respectent la loi. Le passé, c’est du passé. Et je ne veux plus entendre les gens parler de pardon. C’est fini’’, lâchait le chef de l’Etat. Va-t-il se dédire pour décrisper la crise ? La question reste entière.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
00224 666 90 54 16/boussouriou.bah@visionguinee.info