[dropcap]L[/dropcap]e ministre d’Etat chargé de l’Hôtellerie et du Tourisme a eu chaud à Timbo. S’il s’en est sorti indemne des échauffourées qui ont éclaté lors de l’inauguration de la mosquée de Timbo, Thierno Ousmane Diallo n’est pas prêt à oublier la journée du vendredi 27 mai 2016.

Pour le ministre Diallo, des responsables de l’UPR étaient ciblés à Timbo. ‘’On m’avait informé dès le jeudi, lorsque j’étais à Kankan, qu’il y a des préparatifs. Il y a même quelqu’un qui est aux Etats-Unis qui m’a téléphoné pour me dire que des gens ont prévu de casser ma voiture et celle de Bah Ousmane’’, a révélé le chargé à l’Organisation de l’UPR dans ‘’Le quotidien’’.

‘’On disait que nous les traitres et nous avons empêché que les gens aillent à Fatako. Ils ont inventé une histoire pour dire que le président ira à Timbo pour demander à la communauté peule du Fouta pour leur soutien au 3e mandat et que mon véhicule et celui de Bah Ousmane avaient plein de T-shirts’’, a renseigné Thierno Ousmane Diallo.

Une fois à Timbo, le ministre se souvent avoir entendu des propos dans la foule. ‘’J’ai entendu quelqu’un dire ‘c’est lui’, et un autre dit ‘non lui, c’est Diallo Ousmane’. Un autre aussi a dit que ce sont les deux. Je les ai répondu que nous sommes là en tout cas’’.

A la mosquée de Timbo, selon Thierno Ousmane Diallo, ‘’quand nous sommes arrivés, on a trouvé que la porte est barricadée. Devant la porte, on commence à nous jeter des pierres. Les graviers de la mosquée de Timbo, lieu saint, c’est ce qu’on prend pour jeter sur nous en nous disant en bon pular ‘vous n’étiez pas partis à Fatako et vous ne devez pas être là, partez’. Il a fallu l’aide de Dieu pour qu’on ne m’écrase pas’’.

Pendant ce temps, se rappelle-t-il, ‘’Cellou Dalein était derrière. Nous, on était coincés contre le mur. C’est quand ça  chauffé que les policiers ont tiré les gaz lacrymogènes. Si ce n’était pas l’aide des policiers et des gaz, on ne serait pas sorti. On pouvait nous écraser là-bas. Parce que Cellou venait avec ses gens et que sa femme disait qu’il fallait qu’ils entrent en premier, de dégager d’ici’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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