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Violences politiques en Guinée : alerte rouge, déjà 114 tués en 9 ans !

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[dropcap]D[/dropcap]urant la semaine écoulée, des manifestations ont fait plusieurs morts, des blessés, des mutilés, et de nombreux dégâts matériels dans le pays qui enregistre déjà 114 morts en 9 ans de différend politique.

Malgré ce lourd bilan des protestations, la société civile et l’opposition politique, regroupées au sein du Front national pour la défense de la Constitution (Fdnc), annoncent de nouvelles journées de contestation mercredi 23 et jeudi 24 octobre à Conakry notamment face à un régime devenu inflexible. Rétrospective.

En Guinée, à chaque contestation politique son chapelet de morts,  de blessés, de mutilés à vie, de séquestrations, de pillages d’habitations et de commerces.

Régulièrement, le bilan présenté par les organisations de défense et de protection des droits de l’homme  fait état de «victimes résidant pour la plus part dans la même zone et appartenant à la même communauté».

Au début, les partis politiques menaient la lutte loin du soutien affirmé des plateformes de la société civile guinéenne. Mais depuis la sortie des promoteurs d’une nouvelle constitution devant ouvrir le boulevard de la présidence à vie à l’actuel chef de l’Etat, les deux entités ont formé un front commun  appelé Front national pour la défense de la Constitution (Fndc).

A l’actif de ce fameux front, une série de listes des présumés «fossoyeurs de la Constitution» et des démarches auprès de représentants d’institutions supranationales pour aider à faire appliquer la constitution en vigueur limitant les mandats présidentiels à deux et donnant l’occasion à l’alternance à la tête de l’Exécutif guinéen.

En appelant lundi 14 octobre 2019 à une manifestation à travers tout le pays, le mot d’ordre du Fndc a été observé dans la majeure partie des villes du pays.

Devant l’ampleur de la mobilisation, les pouvoirs publics ont opté pour la répression courant la semaine à Conakry, précisément dans la commune de Ratoma, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont fait usage des armes létales.

8 victimes enregistrées dans la capitale sur l’axe Hamdallaye-Bambéto-Coza-Wanindara, 2 autres dans la ville provinciale de Mamou. Ce bilan rallonge à 114 le chapelet des victimes enregistrées en 9 ans en Guinée depuis Zakariaou Diallo en 2011.

Par Gordio Kane

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