[dropcap]L[/dropcap]e ministre Bouréma Condé a fait le bilan provisoire des violences enregistrées après les élections locales du 4 février. Le patron du département de l’administration du territoire et de la décentralisation a lancé un appel au calme et à la retenue.

Le général Condé pointe du doigt des ‘’agitateurs politiques’’, sans les citer nommément, de tirer sur les ficelles dans l’ombre. Il annonce que les services de sécurité ont mis la main sur des manifestants qui, selon lui, ne tarderont à dénoncer leurs commanditaires.

‘’Ils n’ont trouvé ni plus ni moins que de venir asperger de l’essence sur des maisons de d’autres citoyens de Kalinko’’, martèle le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation. Il indique que ‘’cinq nourrissons ont péri dans les flammes à Kalinko’’.

A Linsan, enchaine-t-il, ‘’on s’est attaqués à des maisons parce qu’ils [les propriétaires] ne sont pas de la même obédience politique. A Kindia, des candidats s’autoproclament vainqueurs les élections, niant les efforts du dialogue politique, la bonne volonté de certains opposants et du président, alors que les résultats officiels ne sont pas publiés’’.

Selon Bouréma Condé, certains ‘’incitent à venir saccager des domiciles, à s’en prendre à des documents électoraux’’. Pire encore, à l’en croire, ‘’des messages sont envoyés pour inciter à la violence’’. Il rappelle que notre pays n’a point besoin de violences, assurant qu’il reviendra à la CENI de se prononcer sur les aspects juridiques de tels comportements.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info