[dropcap]L[/dropcap]e ministre de la sécurité pointe un doigt accusateur sur certains acteurs politiques qui, d’après lui, sont à l’origine des soubresauts enregistrés dans plusieurs locales.

Pour maitre Kabèlè Camara, ‘’les consultations électorales sont en passe de devenir des moments de craintes pour des raisons liées à la récurrence des violences politiques’’.

‘’Ces violences, qui compromettent la sécurité des citoyens et la cohésion sociale, sont le fait de certains acteurs politiques et personnes mal intentionnées qui n’ont pour seule ambition : saper les acquis démocratiques’’, accuse le patron de la sécurité et protection civile sans donner plus de détails.

Dressant le bilan des violences post-électorales, il cite que ‘’le meurtre de quatre personnes, des dégâts matériels importants survenus à Kalinko dans la préfecture de Dinguiraye entre militants de partis politiques sur fond de contestation des résultats’’.

Le ministre de la sécurité dénonce ‘’l’exercice d’actes d’outrages et de rebellions aux forces publiques, l’incendie d’un véhicule de la CMIS N°5 à Bailobaya au cours duquel 5 agents ont été grièvement blessés’’.

Il signale également ‘’le tir avec un calibre 12 sur un véhicule de la brigade anti-criminalité N°6 à Bailobaya, la menace de mort proférée par un candidat à l’endroit des membres d’un bureau de vote à Womey dans Nzérékoré’’.

Le ministère de sécurité condamne et fustige les ‘’agissements de certains acteurs politiques qui s’autoproclament sans fondement vainqueurs des élections dans certaines circonscriptions à Conakry et à l’intérieur du pays’’.

Selon lui, ces agissements sont à la fois porteurs de germes de violences politiques et constituent des violations graves du code électoral. Il rassure que les services de sécurité accompliront leur mission de protection des personnes et leurs biens en mettant un terme à tout ce qui peut troubler l’ordre public et la paix sociale.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info