[dropcap]L[/dropcap]e vice-gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG) a laissé exploser sa colère sur les réseaux sociaux face à la montée des violences à Conakry et à l’intérieur du pays.
Baidy Aribot se dit “affecté et terrifié par la vague de haine et d’appels à la violence dans les propos de beaucoup de nos concitoyens guinéens sur les réseaux sociaux tous bords confondus, y compris la mort des enfants hier lors des manifestations violentes qui secouent Conakry”.
L’ancien député de Kaloum estime que “rien ne peut justifier de tels actes dans notre pays, qui prennent, en ces périodes de tensions politiques, des allures graves de repli identitaire et des comportements extrémistes”. Pour le numéro 3 de la Banque centrale, “quelles que soient les circonstances, les enfants en particulier et la vie humaine en général sont à épargner et protéger contre les violences par chacun de nous. Les attitudes communautaristes sont à bannir dans notre langage pour justifier de telles situations”.
Assurant que son sommeil est troublé par la crise postélectorale, il fait remarquer que “cette situation n’est profitable à personne dans ce pays”. C’est pourquoi, il appelle les guinéens à la paix et la retenue. “Ceux qui attisent haine et les appels à la violence, et ceux qui commettent ces crimes doivent arrêter”, tonne-t-il.
Écoeuré, il a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et prié pour le repos de l’âme des victimes. “Je condamne toutes formes de violences et ces tueries pour des raisons politiques. Je demande à ce que justice soit faite contre les auteurs de ces crimes et les fauteurs de troubles”, conclut-il.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info