[dropcap]L[/dropcap]e président de la République a reçu son principal rival dimanche à Sékoutouréyah. Cette rencontre s’est déroulée à l’abri des micros et caméras. Interrogé dans les GG ce mardi, Cellou Dalein Diallo a évoqué les raisons de l’audience que lui a accordée Alpha Condé.

Selon l’ancien Premier ministre, cette visite s’inscrit dans le cadre des rencontres périodiques prévues par la loi portant statut du chef de l’opposition.

‘’J’ai reçu un coup de fil du président de la République qui m’a convié au palais pour parler de l’Union africaine, de ce qu’il en train de faire. J’avais le mandat de l’opposition de le rencontrer afin de mettre le point sur la mise en œuvre de l’accord du 12 octobre. C’est ce que je n’ai pas manqué de faire’’, indique Cellou Dalein Diallo.

Et de poursuivre : ‘’Il m’a fait des comptes rendus de la tenue de la réunion sur l’électricité à Conakry. De la répartition des tâches qui a été faite entre certains chefs d’Etat et surtout de sa volonté à œuvrer pour que la Guinée obtienne un siège permanent au conseil de sécurité’’.

 Lors de cette rencontre avec Alpha Condé, la question des élections communales n’ont pas été occultée, à en croire le chef de file de l’opposition. ‘’On devait organiser ces élections communales en février, elles n’ont pas eu lieu’’, rappelle-t-il, avant de préciser que le code électoral devait être adopté pendant la session budgétaire de l’assemblée nationale.

‘’Ça n’a pas pu être fait. On devait lancer l’appel s pour le recrutement d’un cabinet chargé d’auditer le fichier électoral au mois de novembre, ça n’a pas été fait. Le calendrier électoral est bouleversé et je ne sais pas quand on fera les élections’’, martèle le leader de l’UFDG.

Il accuse de la CENI de refuser de coopérer avec le comité de suivi mis en place dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord du 12 octobre. ‘’L’ensemble des engagements contenus dans l’accord, rien n’a été fait à bonne date’’, déplore Cellou Dalein Diallo.

Il assure que le chef de l’Etat a ‘’promis de tout faire pour que l’indemnisation des victimes, en tout cas, ceux qui ont perdu des proches ou ceux qui sont handicapés à la suite des violences exercées sur les manifestants, pour diligenter cette opération’’.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info                     

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