[dropcap]L'[/dropcap]Union pour le progrès de la Guinée de feu Jean Marie Doré se clameur du centre et l’assume pleinement. En début de semaine, le porte-parole de l’opposition a annoncé l’adhésion ‘verbale’ de l’UPG au sein de l’opposition, avant que cette information ne soit démentie par Ahmed Kourouma, porte-parole dudit parti.  

De son vivant, Jean Marie Doré défendait l’idéologie du centre malgré que la loi ne reconnait que la mouvance et l’opposition. Toute chose que son parti entend corriger. “Je trouve très étonnant qu’en Guinée le centre ne soit pas encore reconnu alors qu’il existe partout dans le monde”, s’offusque Ahmed Kourouma, désigné récemment secrétaire général et porte-parole de l’UPG.

Dans les jours à venir, annonce-t-il, “nous allons entamer des démarches pour qu’on reconnaisse le centre. Nous avons dit à nos deux députés qui sont à l’Assemblée nationale de mettre cela à l’ordre du jour. Je vais rencontrer le député Damaro Camara, président de la majorité au Parlement, et le chef de file de l’opposition ou son porte-parole pour en parler”.

Ahmed Kourouma met toutes les chances de son côté pour que la requête des partis qui se réclament du centre aboutisse. “Il faut que ces deux grands partis politiques (Rpg Arc-en-ciel et UFDG) acceptent qu’il y ait un centre qui est nécessaire à la vie démocratique de ce pays. J’ose croire qu’on nous refusera pas notre statut”, espère-t-il, avant d’ajouter : “J’aurai à faire à des partis qui se disent démocratiques, je pense qu’ils auront une oreille attentive à notre requête. Si ce n’est pas le cas, la voix des urnes parlera”.

Pour lui, il n’est pas question de s’en fermer dans un bipartisme et promet que l’UPG s’investira à fond pour que le centre soit reconnu sur l’échiquier politique. Parce que, dit-il, “nous sommes un parti ambitieux, un parti d’avenir qui, par la force des choses, va imposer ce point de vue du centre d’abord à nos concitoyens, ensuite aux législateurs. C’est un sujet important qui concerne la démocratie de notre pays. Il ne faut donc pas qu’on s’en ferme dans un bipartisme”.

Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info

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