Le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation a annoncé, ce mercredi 9 avril, le déploiement prochain des jeunes issus des partis politiques sur le terrain pour encourager les guinéens à se faire enrôler.

‘’Dans les jours à venir, vous allez voir le Forum de jeunes des partis politiques descendre sur le terrain pour mobiliser les jeunes à se faire recenser. Les partis politiques vont descendre sur le terrain pour mobiliser leurs militants pour qu’ils se retrouvent dans la base des données. A partir de là, ils seront associés. Et dès qu’on aura les listes électorales, pour la correction, on associera aussi les partis politiques. C’est ce qui garantit la crédibilité. Quand on laisse chacun aller dans son terrain politique, ça va aussi ternir les données que nous allons collecter’’, indique la directrice des affaires politiques du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation.

Zenab Touré affirme que les 6 000 kits d’enrôlement ont coûté ‘’environ 35 millions de dollars cette fois-ci, avec beaucoup plus de performance. On a intégré l’iris pour rendre les citoyens plus uniques. Si les gens pouvaient trafiquer les données à travers les empreintes digitales, ils ne pourront pas le faire avec l’iris. Cette méthode permet de rendre un citoyen unique. Donc, nous sommes en train de laisser derrière nous, la possibilité d’avoir des doublons dans nos bases de données’’.

Ensuite, poursuit-elle, ‘’on a mis des batteries dans les kits. Il y a deux batteries incorporées pour 2×8 heures. On a aussi des kits solaires. Il n’y a plus de groupes électrogènes. On se rappelle qu’à Mamou, le coordinateur a été tué à cause du carburant au cours de l’enrôlement de 2020. On l’a assassiné alors qu’il partait prendre du carburant ».

A la question de savoir qui doit organiser les élections, elle se montre tranchante et très catégorique : ‘’Pendant le dialogue politique inter-guinéen, dans les résolutions, c’est le MATD, à titre transitoire, qui va organiser le scrutin référendaire et toutes les élections politiques. Mais à côté du ministère, on va mettre en place, un observatoire au sein duquel les représentants de la société civile ou les politiques vont se retrouver pour contrôler et superviser ce que le MATD fait’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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