[dropcap]S[/dropcap]oixante jours à compter du 1er janvier 2015, c’est la nouvelle deadline que se fixe la coordination nationale de riposte contre Ebola pour en finir avec l’épidémie qui frappe de plein fouet la Guinée, depuis plus d’une année.
Pour gagner ce pari audacieux, Fodé Tass Sylla, chargé de communication de la coordination de lutte contre Ebola affirme qu’il s’agit de renforcer la mobilisation sociale et communautaire.
A ce jour, indique-t-il, en matière d’équipements, la Guinée dispose de 4 centres de traitement d’Ebola et 3 autres centres de transit. M. Sylla ajoute que des ambulances mises à la disposition de toutes les régions sanitaires, ainsi des véhicules et du personnel médical pour venir à bout de l’épidémie de la fièvre hémorragique virale à Ebola.
Aussi, renchérit-il, l’UA a déployé 91 agents expérimentés venus du Congo et de d’autres pays de l’Afrique sont aux côtés de la Guinée pour endiguer le virus mortel,
Aux dires de Fodé Tass Sylla, le problème aujourd’hui ne tourne plus autour de l’épidémie d’Ebola. Le plus dur, estime-t-il, c’est la réticence, le déni de la négation et la virulence des populations et la grande menace qui pèse sur Conakry et ses alentours.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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Il s’agit d’un pari audacieux. Mais sera-t-il gagné par la coordination nationale de lutte contre Ebola? C’est toute la question.