[dropcap]L[/dropcap]e porte-parole du gouvernement a livré vendredi les dessous de la gestion de la transition politique. Selon Aboubacar Sylla, la Guinée était  sous tutelle de la communauté internationale qui prenait les décisions en lieu et place des autorités transitoires.

‘’Pendant la transition, la Guinée était beaucoup plus tenue par la communauté internationale que par les institutions de notre pays. Le général Sékouba Konaté était le président par intérim. En tant que membre du gouvernement, je ne l’ai vu qu’une fois quand on est venus se présenter à lui lors de notre premier conseil des ministres’’, a révélé Aboubacar Sylla, ministre d’Etat en charge des Transports.

‘’Depuis qu’on l’a perdu de vue ce jour-là, on ne l’a revu qu’après l’élection du professeur Alpha Condé quand on est venus présenter la démission du gouvernement. Le Premier ministre Jean Marie Doré était là juste pour expédier les affaires courantes’’, a assuré celui qui fut porte-parole du gouvernement de transition.

‘’Le pays était tenu à l’époque par la communauté internationale à travers le groupe international de contact qui se réunissait chaque mois à Conakry pour prendre toutes les décisions. Quand le président de la CENI, Ben Sékou Sylla, est tombé gravement malade et en est décédé, on a amené un étranger pour diriger la CENI. On était pratiquement sous tutelle’’, a fustigé M. Sylla.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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