[dropcap]L[/dropcap]a position de l’UFC est sans ambiguïté, selon son président Aboubacar Sylla. Le Front pour l’alternance démocratique (FAD) auquel il appartient ne participera pas aux manifestations de l’opposition. L’ancien ministre de la communication a expliqué à ses militants et sympathisants les raisons de ce choix. Extraits.
Tollé sur la création du FAD
Nous n’avons pas compris ce grand tollé autour de l’UFC, les NFD et le RDIG parce qu’on a créé une alliance électorale à l’intérieur de l’opposition républicain et décidé de ne participer à la manifestation. La position de l’UFC est claire. Nous sommes pour les manifestations politiques sur la place publique. Nous sommes pour la garantie qui est accordée à tous les citoyens par notre constitution de disposer leur droit de manifestation et de cortège. Mais nous ne manifestons pas pour manifester. La manifestation n’est pas un objectif. C’est un moyen pour arriver à atteindre des objectifs. Notre objectif, c’est d’avoir une démocratie, une meilleure gouvernance. Dans le cas actuel, c’est de voir l’accord du 12 octobre appliquer.
L’opposition devait manifester, mais…
Au moment où il fallait marcher, nous avons été mis en minorité à la plénière de l’opposition républicaine. A l’époque, le code électoral n’était pas à la cour constitutionnelle, la CENI ne participait pas aux travaux du comité de suivi. Ledit comité avait même cessé de se réunir pendant trois mois. C’était le blocage total. J’ai dit lors d’une plénière de l’opposition que c’est le moment de manifester pour rappeler au pouvoir que nous ne sommes pas d’accord pour ce blocage. On nous a dit que ce n’est pas la peine de manifester, qu’on va rencontrer la communauté internationale, l’archevêque de Conakry, le grand imam de Conakry pour les informer sur les tenants et aboutissants de nos manifestations. On a décidé de commencer les manifestations avant, pendant et après le mois de carême en faisant des meetings dans les 5 communes de Conakry. Malheureusement, pendant deux mois, rien n’a été fait.
Pas le moment d’aller à des manifestations
Le chef de file de l’opposition était absent de Conakry pendant toute cette période. Il est rentré au lendemain de la fête de ramadan. Résultat, aucune manifestation n’a été faite. Entre-temps, la situation a changé. Le comité de suivi a repris ses travaux, donc on dialogue avec le gouvernement, la CENI et la mouvance présidentielle. Ce n’est pas le moment d’aller à des manifestations. En plus, le code électoral est passé à la cour constitutionnelle. La CENI a commencé à participer aux travaux du comité. La question d’indemnisation des victimes a évolué. Une liste qui était malheureusement partielle a été déposée par l’UFDG. On a demandé à l’UFDG de la compléter. C’est ce qu’on attendait pour commencer l’indemnisation des victimes. Donc la balle était dans le camp de l’opposition et particulièrement de l’UFDG. Ça fait 4 ans qu’on organise des manifestations, mais jamais, on n’a manifesté quand on est autour de la table du dialogue.
Par Salématou BALDE
Boubacar Sylla si ta négociation pour rejoindre l’autre camp tarde à voir le jour c’est ton problème mais laisse l’opposition tranquille tu as déjà déclaré publiquement que tu ne vas pas manifester et le chef de file de l’opposition t’ a dit que personne n’est obligé donc ne nous tympanise pas.
L’UFDG et tous les autres partis soucieux de l’avenir de la Guinée vont poursuivre le combat.
Et sache que ton poste de porte parole de l’opposition est déjà occupé.
Bien dit Alpha.Il (Boubacar Sylla) n’a qu’à continuer à s’asseoir entre 2 chaises vides.Alpha Condé va les anéantir tous un après l’autre.Car,il était bien avec Cellou Dalein Diallo et l’OR.Il a vu le résultat des Meetings et les Manifestations sans lui ou sa participation.
Maintenant,il cour après Alpha Condé au Galop…
Mais qui vous force a aller a des manifestations Monsieur Sylla ?
En Guinée tout sauf Cellou malheur Diallo et son député de la rue Ousmane captif