[dropcap]T[/dropcap]out porte à croire qu’on se dirige vers un dénouement heureux de la crise dans l’éducation ares trois mois de grève. L’émissaire du gouvernement Tibou Kamara et les représentants du SLECG ont accordé leurs violons pour mettre fin à la paralysie dans le secteur éducatif.

Attendu par les grévistes au siège du SLECG, Abdoulaye Sow, le secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG), a déclaré qu’après plusieurs de négociations avec le ministre Kamara, les syndicalistes ont jugé utile de donner une chance aux discussions afin d’aboutir à une solution responsable pour sortir de cette crise qui n’a que trop duré.

‘’Aujourd’hui, les discussions ont atteint un certain niveau. On se déplace pour aller rédiger le protocole d’accord. On vous rassure qu’il sera signé aujourd’hui. Ce sera un protocole responsable’’, a-t-il rassuré, avant de féliciter les grévistes pour le respect du mot d’ordre de grève.

‘’Vous vous êtes sacrifiés pour le pays. Mais nous n’allons pas abandonner notre enfant en sacrifiant l’avenir du pays. C’est pourquoi, nous allons accepter de signer ce protocole responsable qui nous permettra de sortir de crise’’, a précisé le numéro 1 de l’USTG.

‘’Vous avez prouvé que l’enseignant est la crème du pays. Pendant trois mois, vous avez suivi le mot d’ordre de grève du SLECG. Cela n’est pas donné à n’importe qui, car il y a beaucoup d’hommes caméléons dans ce pays’’, a poursuivi le syndicaliste.

Il a affirmé devant les grévistes que le salaire de l’enseignant guinéen est le ‘’plus bas’’ dans la sous-région. ‘’Notre combat, c’est de l’améliorer, mais de manière responsables. C’est pourquoi, nous avons accepté les négociations pour sortir de crise’’, a-t-il encore répété.

‘’Pendant que beaucoup se reposaient hier dimanche, nous étions en train de discuter. Il était projeté une marche de protestation aujourd’hui’’, a indiqué Abdoulaye Sow, relevant au passage qu’il est à la base de l’appel à surseoir la marche de protestation qui était prévue ce lundi 7 janvier pour donner une chance à la signature de l’accord de sortie de crise.

Salématou BALDE, pour VisionGuinee.Info