[dropcap]D[/dropcap]u 22 au 24 juillet, les candidats au baccalauréat session 2021 ont affronté les épreuves sur l’ensemble du territoire national. Le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation assure que toutes les dispositions sont prises pour barrer la route aux fraudeurs lors de la correction des copies.

Le président du jury du baccalauréat 2021 rappelle que ‘’l’objectif premier, ce n’est pas seulement pour que les candidats ne fraudent pas. C’est d’abord pour que le système lui-même ne participe pas à la fraude. C’est-à-dire qu’il faut sélectionner les acteurs parmi les meilleurs pour administrer, gérer ces examens. Mais également amener les enfants à prendre assez de responsabilités pour affronter les épreuves sans tricher’’.

S’exprimant sur la façon dont les candidats ont déjoué les détecteurs de métaux, Abdoulaye Diarouga Diallo souligne que ‘’les cas de fraudes, pour la plupart, sont liés aux téléphones (…). Les enfants ont des ainés qui les orientent, les poussent à tricher. On a vu des téléphones dans des miches de pain. Parce qu’ils savaient que ça peut couvrir pour ne pas que le détecteur métal puisse détecter le téléphone’’.

Toutefois, assure-t-il, dans les salles de classe, ‘’partout les téléphones ont été détectés. Plus d’une centaine de téléphones sont scellés aujourd’hui et arrivent à Conakry. On a demandé que tous les téléphones qui ont été saisis dans les salles de classe avec les candidats et les surveillants parviennent au département’’.

Au micro de la RTG, ce cadre du ministère de l’Education nationale estime que ‘’la surveillance a bien marché. Parce que l’année dernière, on a eu plus de 800 téléphones saisis. Mais cette année, on a à peu près une centaine (…). Les surveillants ont été très sérieux. Pour nous, c’est une victoire d’avoir moins de fraudes. L’effet est positif, on va continuer à travailler là-dessus’’. 

‘’Même pendant la correction, les fraudes seront décelées. Parce que s’il y a des copies identiques, ça veut dire que les enfants ont fraudé dans la salle, pas en utilisant les téléphones mais en échangeant des copies sans que les surveillants ne s’en rendent compte’’, souligne-t-il.

Il prévient que ‘’si pendant les corrections, on décèle des copies identiques, ça veut dire que les enfants ont communiqué entre eux. Et ça, c’est un cas de fraude’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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