[dropcap]L[/dropcap]e président de l’Union pour le progrès et le renouveau (UPR) a expliqué à ses militants son implication personnelle pour donner une suite favorable aux populations de Linsan, qui ont formulé la demande de voir leur localité érigée en sous-préfecture. 

“Les populations de Linsan ont demandé à l’autorité d’ériger leur localité en sous-préfecture, les notables et toutes les couches socio-professionnelles ont envoyé une délégation pour rencontrer le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation pour lui faire part de leur intention”, a expliqué Bah Ousmane.

Et de poursuivre : “Les mêmes notables sont venus me voir pour me faire part de leur intention et me dire ce qu’ils attendent de moi. Pourquoi moi ? Parce que je suis citoyen guinéen, président d’un parti, ministre conseiller, pas n’importe qui, conseiller du président de la république”.

“Nous sommes par la suite allés à Linsan avec le ministre de l’administration du territoire, on a visité les infrastructures. J’ai dit aux populations que Linsan existe depuis des temps séculaires et la démographie a augmenté. La localité est devenue une grande collectivité et a toujours demandé d’être érigée en sous-préfecture. La demande a été formulée au premier régime, au second puis au troisième, ça n’a pas marché même au temps de transition”, a souligné Bah Ousmane.

“Je leur ai dit cette fois-ci, vous avez tapé à la bonne porte. Vous allez beau être Linsan,  si vous ne tapez pas à la bonne porte,  si vous ne demandez pas à l’autorité qui gouverne, à celui qui est assis dans le kibanyi (fauteuil présidentiel, Ndlr), est-ce que vous allez avoir ?”, demande-t-il.

Pour le ministre conseiller du président de république, son implication semble avoir tiqué Fodé Oussou Fofana de l’UFDG. “Puisque mon frère Fofana est contre ça, peut-être qu’il ne veut pas que Linsan soit une sous-préfecture. Quand le dossier de Linsan va arriver à l’assemblée nationale, il n’a qu’à voter contre, je l’invite à faire ça, on verra bien”, lance-t-il à l’endroit du vice-président de l’UFDG.

Djiwo Barry, pour VisionGuinee.Info

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