Pour toucher du doigt l’état d’avancement des travaux de construction d’ouvrages, le Premier ministre s’est rendu mercredi sur le terrain. De Matam à Bambeto en passant par Taouyah, Bernard Gomou a constaté le niveau de l’exécution d’infrastructures sous l’ère du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). 

Selon le Premier ministre, dès l’avènement du colonel Doumbouya le 5 septembre 2021, un constat peu reluisant a été fait. 

‘’La plupart des chantiers ouverts n’étaient pas achevés. Pourtant, la plupart des contrats signés, il y avait de décaissements. Mais quand vous allez sur le terrain, il n’y a aucun ouvrage. Donc, cette fois-ci, le président [le colonel Doumbouya] nous a instruits que pour tous les contrats signés, ceux qui sont en cours d’exécution, il faut que les ministres se déplacent personnellement pour aller sur le terrain et s’assurer d’abord si que les travaux sont exécutés, sur la planification si l’ouvrage sera restitué à temps mais également s’assurer de la qualité. C’est-à-dire qu’il faut qu’on puisse trouver dans les spécificités techniques qui sont dans le contrat également sur le terrain’’, indique Bernard Gomou. 

Après cette visite, il dit être ‘’satisfait de la qualité de l’ouvrage, du suivi de la planification mise en place par le ministre dans la commune de Ratoma’’. 

Au retour, dira-t-il, ‘’j’étais quand même curieux de demander aux entrepreneurs si l’Etat honorait ses engagemen, c’est-à-dire le paiement de leurs factures. De façon unanime, ils m’ont assuré que l’Etat payait leurs factures dans le délai. Donc, je m’en réjouis’’. 

Sur la qualité de l’ouvrage, il souligne que ‘’dans les derniers temps, lorsqu’il s’agissait de faire des routes, de mettre des goudrons, les contrats ne mentionnaient les caniveaux. Donc, vous voyez des inondations par-ci par-là. Mais dans tous les contrats aujourd’hui de revêtement de nos rues, nous insistons sur la pose des caniveaux. L’autre élément, c’est que l’électrification également des rues fait partie intégrante des contrats. Lorsque nous mettons en place ces travaux, nous nous assurons que les déviations sont prévues pour ne pas fatiguer nos concitoyens’’. 

Après ce tour, assure le locataire du palais de la Colombe, ‘’j’ai déploré quand même que dans certains chantiers, il n’y avait pas de panneaux de signalisation, ce qui crée des embouteillages à certains endroits. J’ai interpellé les entrepreneurs’’. 

Au marché de Taouyah, déplore-t-il sur la télévision nationale ‘’il y a des emprises des caniveaux. Donc nous appelons à la conscience, au respect des ouvrages publics, car ce sont des ouvrages où il ne doit pas y avoir des emprises’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 622 989 711/boussouriou.bah@visionguinee.info