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C’est parti pour les 72 heures du livre

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tmp_23645-received_1372238746185652510699601[dropcap]L[/dropcap]a 9e édition des 72 heures du livre a été lancée ce dimanche 23 avril 2017 à Conakry. L’édition de cette année aura une touche particulière avec un hommage aux pionniers de la littérautre guinéenne et une attention aux déficients visuels.

‘’Un pays qui ne lit pas ne peut pas avancer. Allez dans les écoles, les universités, les élèves ne lisent pas. Dans les quartiers, on ne lit pas. Dans les maisons, ce sont les fourchettes et les assiettes qui ont remplacé les livres dans les bibliothèques. Dans les salons, ce sont des postes de télévisions. C’est ce que nous voulons changer’’, ambionne Sansy Kaba Diakité, directeur de la maison d’édition Harmattan Guinée.

L’initiateur des 72 heures du livre de poursuivre : ‘’On a voulu célébrer la journée mondiale du livre en rendant hommage aux jeunes qui sont à l’école Sogué pour dire que le ministère des affaires sociales fait assez d’efforts, mais le département doit continuer. Parce que ces personnes n’ont pas accès aux livres. Quand vous allez dans leur bibliothèque, ils n’ont pas de
livres en braille’’.

‘’Nous sommes là pour rendre hommage à nos disparus et demander à Mme la ministre de l’action sociale de faire en sorte que nos malvoyants, nos aveugles soient mis dans de position de travail’’, a plaidé le général Mathurin Bangoura, gouverneur de Conakry, présent dans la salle de spectacles du Centre culturel Franco-guinéen (CCFG).

Pour donner l’exemple, la première autorité de la ville de Conakry s’engage à mettre à la disposition du centre Sogué un montant de 50 millions de francs guinéens.

‘’Il est de la responsabilité de l’Etat de promouvoir et d’appliquer une politique nationale d’actions aux ouvrages adaptés qui facilitera leur formation dans notre école’’, soutient Sofiane Senya Zoumanigui, directrice du centre Sougué, établissement public à caractère social.

Comme tout autre enfant, dira-t-elle, ‘’les enfants aveugles et malvoyants ont aussi droit à l’éducation. Le manque de scolarisation de ces  enfants représente une discrimination’’, avant d’exprimer les besoins de son établissement.

‘’Nous avons besoin d’un soutien afin d’éliminer les contraintes que les aveugles et malvoyants éprouvent dans leur vécu. Malgré les efforts fournis par l’Etat, notre centre est confronté à des difficultés qui sont notamment le manque d’ouvrages pédagogiques en braille, de matériels didactiques adaptés, de tablettes, de formation continue des enseignants’’, détaille l’oratrice.

Trouver une solution aux problèmes auxquels fait face le centre Sogué permettra de donner de l’espoir à tous les élèves atteints de déficience visuelle.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
00224 666 905 416/boussouriou.bah@visionguinee.info

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