[dropcap]A[/dropcap] l’occasion des 100 premiers jours de l’actuelle équipe dirigeante du ministère de la Culture, des sports et du patrimoine historique, plusieurs activités sont planifiées au nombre desquelles la saison culturelle et sportive.

Une manifestation qui connaitra la mobilisation de plus de 15000 hommes de culture et de sport, répartis sur des parcours : Place des martyrs-Palais du peuple, pour un premier groupe. Et le rond-point de l’hôpital Donka-esplanade du Palais du peuple, pour le second.

Le secrétaire général du département de la culture motive cette décision du ministère par sa volonté d’insuffler une nouvelle dynamique à tous les compartiments de l’art, de la culture et des sports, dont le cinéma à l’honneur duquel se tiendra d’ailleurs une quinzaine.

Au regard, spécifiquement, du combat mené de part et d’autre par des acteurs et producteurs de la cinématographie pour booster le secteur, Fodéba Isto Keira en a appelé à la synergie d’actions entre ceux-ci.

‘‘Il y a beaucoup de jeunes qui font du beau travail dans le secteur du cinéma. Et je suis heureux que cette association (la Maison du cinéma, ndlr) ou même plusieurs associations puissent se retrouver pour travailler ensemble. Parce qu’aujourd’hui, il faut qu’on accepte de travailler en réseau. Or, les guinéens n’aiment pas travailler avec leurs compatriotes. Pourtant, il faut qu’on s’accepte et qu’on s’aime’’, a-t-il invité.

Le premier film africain a été réalisé en Guinée en 1952. Une projection intitulée Mouramany, avec pour auteur Mamady Touré. Aujourd’hui, le pays tire le diable par la queue. Puisque le Burkina lui a ravi la vedette, notamment à travers le Fespaco qui a fait d’Ouagadougou la capitale du cinéma africain.

Avec cette démarche des nouvelles autorités du ministère de la Culture, des sports et du patrimoine historique, peut-on espérer le comeback de la Guinée dans le cercle des grands producteurs de films ? La question se pose, même si le directeur de l’Office national du cinéma guinéen (Onacig), Mohamed Camara œuvre pour un partenariat public-privé qu’il a su tisser avec les jeunes producteurs en vue d’une meilleure structuration et une meilleure professionnalisation du cinéma au pays.

Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info

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