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Dans le bras de fer entre l’Etat et la presse, Aboubacar Sylla prend position

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[dropcap]L[/dropcap]es deux derniers de l’année 2017 ont été rudes pour les hommes de médias. Arrestations et poursuites de journalistes, fermeture de stations de radios pour non-paiement de redevances, c’est le tableau sombre des médias en cette fin d’année.

Pour l’ancien ministre de la communication, ‘’il y a eu une petite étincelle qui a mis le feu aux poudres. Parce qu’on a mal compris ce qui avait été diffusé par une radio de la place. On est rentré dans un conflit entre la presse et l’Etat et c’est devenu une sorte de règlement de comptes’’.

‘’On veut régler des comptes avec la presse en s’appuyant sur des dispositions fiscales existantes. Mais, on sait qu’il y a des arrière-pensées de musèlement de la presse’’, assure Aboubacar Sylla.

Pour étayer ses propos, il souligne que l’Etat a ‘’réveillé des dettes qui dormaient depuis des années pour en faire l’alibi et sévir contre la presse. Or, nous savons que la presse doit ce montant. Mais quand on attendu 6 à 7 ans sans le réclamer ?’’.

Il suggère à l’Etat d’opter pour une prescription de cette dette fiscale et renégocier les conditions de paiement. Il souhaite que ‘’l’Etat passe l’éponge sur ce qu’il n’a pas réclamé pendant toutes ces années et prendre de nouvelles dispositions qui pourraient s’appliquer dans l’avenir’’.

Salématou BALDE, pour VisionGuine.Info

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