[dropcap]D[/dropcap]es commerçants ont souvent été victimes d’actes de vandalisme durant les manifestations politiques organisées en Guinée. Lors de la signature des accords du 3 juillet 2013, les parties signataires ont inscrit par les points des accords dédommagement des victimes des pillages liés à l’instabilité politique
Depuis la signature de ces accords politiques, rien n’est fait pour dédommager ces nombreuses victimes. D’où l’irritation d’un organisme qui dit œuvrer pour la promotion et la protection des droits des opérateurs économiques. Le Groupe organisé des hommes d’affaires (Goha), puisqu’il s’agit de lui, est monté au créneau pour fustiger la non-réaction des autorités, plus d’une année après la signature des accords.
‘’Bien avant la conclusion de cet accord, le gouvernement avait mis en place une commission d’évaluation des pertes subies par les opérateurs économiques composée du Secrétaire de la Chambre du commerce et quelques opérateurs économiques, laquelle commission était placée sous tutelle du ministère du Commerce’’, rappelle le président du Goha, Chérif Mohamed Abdallah, dans une déclaration datée du 7 juillet, dont une copie est parvenue à notre rédaction.
‘’Jusqu’à ce jour, déplore-t-il, aucun résultat, ni rapport n’a été produit par cette commission’’. C’est pourquoi, Chérif Abdallah et sa clique pensent que le sort des opérateurs économiques victimes de pillages ne préoccupe plus ceux qui avaient pris l’engagement de réparer le tort qu’ils ont subi.
Chérif Abdallah qui espérait que le dédommagement des commerçants victimes des pillages serait inscrit parmi les priorités rappelle au gouvernement que c’est grâce à ses interventions que ces commerçants privilégient les voies pacifiques pour revendiquer leurs droits.
Mariam CISSE, pour VisionGuinee.Info