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Du bloc opératoire à la prison, un chirurgien accusé de trafic de drogue s’explique : ‘’C’est l’amour et la passion pour la profession…’’

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[dropcap]L[/dropcap]e chirurgien Samuel Koivogui a vu le cours de sa vie basculer le 25 août dernier quand il a été arrêté pour trafic de drogue. Le médecin à l’hôpital national de Donka reconnait avoir accepté de prendre en charge une patiente qui avait des substances étrangères dans le ventre. Il déclare avoir agi dans le seul but de sauver une vie.   

Lui et son collègue ont été arrêtés par les services spéciaux chargés de la lutte contre la drogue le 25 août dernier. Il explique avoir été réveillé de son sommeil dans la nuit du 11 août par une des anciennes patientes.

‘’Elle m’a dit qu’elle m’envoyait une patiente en état de souffrance, j’ai répondu d’accord. Par après, on m’a rappelé que la patiente en question était déjà à la clinique, les stagiaires m’ont dit que les chiffres n’étaient pas bons, la tension, le pouls (…). Je lui ai dit de nous rencontrer à Donka. Nous nous sommes effectivement rencontré là-bas. La femme ne faisait que crier à l’aide en langue toma. C’est là que je l’ai prise couverte de sueur, on l’a conduite dans la salle d’opération et j’ai dit aux chirurgiens de m’aider’’, explique-t-il.

Il affirme que ‘’les chirurgiens et anesthésistes sont venus pour m’aider à sauver la vie de cette dame en détresse. Je veux vraiment que tout le monde sache que c’est l’amour et la passion pour la profession qui m’ont mis dans ce problème aujourd’hui. N’eut été cet amour pour la profession, je ne serai jamais venu intervenir ici et tous mes amis qui se sont impliqués dans cette affaire n’ont rien à voir là-dedans. Ils sont venus pour m’aider à sauver une sœur qui était en danger’’.

A la question de savoir de quoi souffrait la patiente en question, le médecin répond que ‘’quand on a demandé l’antécédent, on nous a parlé d’une gastrique. L’intéressé a une possibilité d’avoir une perforation, donc c’était une évidence qu’il fallait directement prendre en charge au bloc. Nous avons demandé des examens et le contraire a été constaté quand nous avons trouvé des boules dans le ventre de la femme. C’est dans une panique parce que sa tension chutait. Nous, on était en ce moment en train de tout faire pour sauver sa vie’’.

‘’Le monsieur étant à proximité de nous, je lui ai remis les boules, je ne connaissais même pas leurs contenus et la nature de la chose. Je n’ai jamais vu de la drogue, tout le monde me connait à Donka. Je ne fume pas même la cigarette, encore moins de la drogue’’, se défend Dr Koivogui.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info  

00224 628 52 64 04/abdoulbela224@gmail.com

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