[dropcap]A[/dropcap] quelques jours de l’épuisement de la stratégie Zéro Ebola en 60 jours lancée le 10 janvier dernier par la Coordination nationale de riposte à l’épidémie, plus de dix cas de décès dus à Ebola sont enregistrés sur l’île de Kito dans la commune rurale de Koba, à Boffa.

A cette occasion, la femme serait allée à Coyah pour consulter un marabout, afin que toute personne qui tentera de pénétrer dans sa plantation le paie au prix par sa vie, rapporte le journaliste.
Quelques temps après, poursuit-il, des décès ont été enregistrés en cascade à Kito, y compris la même femme accusée d’avoir infligé un mauvais sort aux citoyens insulaires. Chose qui a inquiété les autorités sous préfectorales et les présidents de districts de Kito.
Les informations remontées auprès des responsables de la préfecture, une équipe mixte composée de médecins et d’agents de maintien d’ordre s’y est rendue pour prendre connaissance de la situation. La délégation a été empêchée par des piroguiers de se rendre sur l’île.
Pendant 3 jours, ces membres séjournaient au débarcadère du port de Kito. Il a fallu l’implication des fils ressortissants de Kito vivant à Koba, pour permettre à l’équipe d’accéder à l’île et savoir de ce quoi il est réellement question, nous dit-on.
Les analyses médicales effectuées ont révélé que la quinzaine de personnes est morte d’Ebola. Aux dernières nouvelles, les autorités sous préfectorales et quelques ressortissants de Kito ont demandé aux médecins de mettre en quarantaine un district de la localité où une dizaine sont suspectées porter le virus mortel.
Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info
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