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Entretien avec Cheik Mohamed Touré, Coordinateur régional du PROJEG pour la zone spéciale de Conakry

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Boké a abrité il y a quelques jours le lancement du projet d’appui à la gouvernance des ressources de santé de la région administrative de Boké et Fria (PAGARES-RAB). Initié par l’Association des Ressortissants et Sympathisants  de Fria (ARSYF)  en partenariat avec  Aide et Action, l’Agence Française pour le développement (AFD), et le ministère des affaires étrangères européennes sous le financement de PROJEG Guinée. Présent au lancement de ce projet, notre reporter a rencontré le Coordinateur régional du  PROJEG pour la zone spéciale de Conakry, Cheik Mohamed Touré. Dans cet entretien, M. le coordinateur parle du PROJEG, des activités déjà réalisées ainsi que les attentes du PROJEG. Lisez !

Vision Guinée : Parlez-nous du PROJEG, quel est son  but?

Cheik Mohamed Touré : Le PROJEG, c’est le Programme concerté des associations de la société civile. Il a  lancé  en Guinée en 2008. Comme son nom l’indique, c’est un programme qui permet de renforcer les capacités des organisations de la société civile et les organisations de jeunesse en Guinée afin qu’elles participent à la lutte contre l’inégalité, la pauvreté. Le PROJEG vise aussi à aider la société civile afin qu’elle soit une force de proposition pour le développement de notre pays.

Quelles sont les activités que le PROJEG a réalisées depuis son lancement en Guinée?

Le PROJEG a lancé plusieurs activités. Nous sommes une organisation qui passe par des groupements ou encore des consortiums. Nous accompagnons des projets collectifs présentés  par ces différentes organisations.

Au début nous avions  laissé la latitude aux différentes organisations de monter des projets et nous les soumettre pour études. Ainsi des projets qui étaient en  perspectives étaient financés par le PROJEG. Après une évaluation à mis parcours, nous avons changé de méthodologie. C’est ainsi que nous  avons pris l’initiative de définir notre champ d’action et  nos domaines d’intervention afin de  limiter les contours des différents projets qui seront tenus en compte par le PROJEG. Tout récemment,  nous avons demandé aux différents consortiums qui souhaitent postuler pour un éventuel financement de présenter des projets d’intérêt local surtout dans les zones industrielles de l’intérieur du pays et que le programme soit orienté dans le domaine de la santé publique.

Pour bénéficier de l’appui du PROJEG, les différentes organisations doivent être constituées d’au moins trois groupes pour constituer un consortium. Ce sont donc ces consortiums qui doivent nous soumettre des propositions d’actions pour que nous les étudions cas par cas au sein des différents niveaux de validation pour retenir le projet.

Dites-nous M. Touré, comment l’Ong ARSYF Guinée  a été retenue pour le projet d’appui à la gouvernance des ressources de santé dans la région administrative de Boké et Fria ?

Nous avons lancé un appel de proposition sur la gestion transparente de la  chose publique. Nous avons reçu de nombreuses propositions. Parmi elles, celle de ARSYF répondait mieux  à notre champ d’actions. Après études la commission de validation a retenu ARSYF pour l’exécution du projet.

A présent, comment faites-vous un suivi effectif sur l’exécution du projet ?

Le suivi se fait à plusieurs niveaux. Dans chaque région administrative nous avons un coordinateur régional pour le suivi de toutes les activités décentralisées.  Il est le chargé du suivi évaluation et capitalisation.

Le coordinateur national aussi fait des suivis sur l’ensemble des activités et effectue des visites de terrain pour s’enquérir du niveau d’exécution des travaux. Les membres de pilotage font aussi des visites sur le terrain selon des programmes bien établis.

Quelle est l’attente du PROJEG sur ce projet ?

Notre attente est de s’assurer de son exécution et surtout la pratique de la redevabilité soit vraiment une réalité  dans notre pays. Il faut que les représentants de l’Etat et les élus locaux à tous les niveaux sachent que tout acte qu’ils posent doit aller dans le sens de la résolution des problèmes que les populations rencontrent et ils doivent savoir qu’ils doivent rendre compte aux populations. Il faudrait qu’ils sachent également qu’ils ne travaillent pas pour eux-mêmes,  mais plutôt pour la population. Cette population a le droit de savoir ce qui se passe, s’enquérir de l’état de gestion et d’évolution que l’Etat a mis à leur disposition.

Réalisé par Boubacar Sidy BAH, Visionguinee.info

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