[dropcap]M[/dropcap]algré la fronde à la cour constitutionnelle, Kélèfa Sall refuse de s’avouer vaincu. Il se considère toujours comme président, ignorant ainsi son remplacement par Mohamed Lamine Bangoura qui le secondait au sein de la gardienne de la constitution.

Au stade du 28 septembre où différentes personnalités ont été conviées, ce mardi 2 octobre, pour commémorer les festivités marquant l’an 60 de l’accession de la Guinée à l’indépendance.

A la loge officielle, Mohamed Lamine Bangoura occupe le fauteuil réservé au président de la cour constitutionnelle, échangeant des mots avec le chef du parlement, Claude Kory Kondiano. Son élection, la semaine dernière, a-t-elle été entérinée par le pouvoir d’Alpha Condé ? La question reste posée.

Kélèfa Sall, le président destitué de la cour constitutionnelle, se terre derrière un silence absolu. Refusant d’admettre que sa page est définitivement tournée, il envisage d’animer une conférence de presse mercredi à 15h.

Selon la loi fondamentale, la cour constitutionnelle est la juridiction compétente en matière constitutionnelle, électorale et des droits et libertés fondamentaux.

Elle juge de la constitutionnalité des lois, des ordonnances ainsi que de la conformité des traités et accords internationaux à la constitution. Elle est aussi l’organe régulateur du fonctionnement et des activités des pouvoirs législatif et exécutif et des autres organes de l’Etat.

Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info

00224 664 93 14 04/cire.balde@visionguinee.info