Décidemment, il ne se passe pas un jour sans qu’on ne parle du phénomène de criminalité qui prend de plus en plus une allure inquiétante dans notre pays et qui se traduit par des actes ignobles en longueur tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays.

Dans la matinée du mercredi 08 Janvier dans la localité de Malanta située à 17 kilomètres de la préfecture de Gaoual, un père de famille d’une trentaine d’années a tué à l’aide d’un fusil de calibre 12 un homme qu’il croyait être l’amant de son épouse.

Sur les circonstances des faits,  nos sources rapportent que le présumé auteur du crime Thierno Siradio Diallo ne serait pas en odeur de sainteté avec sa femme qui, refuserait 3 mois durant de satisfaire à ses besoins sexuels. Il reproche ainsi à sa femme de le tromper depuis un certain temps avec un commerçant de la localité.

Furieux,  Siradio décide de mettre fin aux jours d’Amadou Saikou Diallo, puisque c’est de lui qu’il s’agit. Mercredi matin, Siradio se rend à la boutique du supposé amant. A l’arrivée de ce dernier, le mari tire à bout portant sur lui. Ce dernier reçoit une balle au pied et une autre au niveau de bas ventre. Touché, Amadou Saikou Diallo meurt sur le champ.

Informés,  les services de sécurité ont mis aux arrêts l’auteur du crime passionnel qui a été aussitôt conduit à la brigade de la gendarmerie préfectorale de Gaoual.

Cette affaire qui suscite bien des commentaires dans la localité relance le débat sur les crimes passionnels en Guinée.

En début de semaine, un jeune ouvrier résident dans un parc de Kabakoro dans la préfecture de Macenta a amputé le bras gauche de son épouse et ses quatre doigts de la main droite suite au refus de cette dernière de partager le lit conjugal avec lui à plusieurs reprises.  Eu égard de ces crimes passionnels, les autorités au plus haut niveau doivent davantage multiplier les efforts pour garantir la sécurité des uns et des autres.

Boubacar Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

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