[dropcap]L[/dropcap]a mise en examen par la justice guinéenne de Moussa Dadis Camara représente une avancée importante dans l’enquête concernant le massacre du 28 septembre 2009, a indiqué le ministère français des Affaires étrangères rendu public dans un communiqué le 10 juillet dernier.
“Nous saluons la détermination des autorités guinéennes à lutter contre l’impunité et les encourageons à poursuivre leurs efforts”, a ajouté le Quai d’orsay, qui précise que “le procès des responsables de ce massacre contribuera au renforcement de l’État de droit, à la reconnaissance du droit des victimes et sera une étape importante vers la réconciliation nationale”.
Après son audition lundi dans la capitale burkinabè par des magistrats guinéens, Moussa Dadis Camara se dit prêt à se rendre en Guinée pour répondre de tous les faits dont il est accusé si la justice lui en fait la demande.
Selon son avocat, trois chefs d’inculpation sont retenus contre l’ancien chef de la junte militaire: “Complicité d’assassinat, meurtre, pillage”. Maître Jean Baptiste Jocamey Haba a aussi indiqué à RFI que son client est poursuivi pour non-assistance à personne en danger, précisant que le capitaine Dadis Camara est enfin poursuivi pour la responsabilité de commandement en tant que chef militaire au moment du massacre du 28 septembre 2009.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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