Sur les ondes de la radio espace Fm, le ministre des droits de l’homme et des libertés publique a, ce lundi matin, fustigé le comportement des uns et des autres sur l’évolution de la situation des violences ces dernières 48 heures dans la capitale, Conakry et à l’intérieur du pays.

A l’entame, Kalifa Gassama Diaby a déploré la culture de la violence qui, selon lui,  conduit malheureusement à des pratiques mal saines. Au micro de nos confrères d’Espace Fm, le ministre des droits de l’homme et des libertés publiques a par la suite regretté le fait que les guinéens règlent leurs différends par la violence. Selon lui, ‘’on ne peut pas être dans un pays où l’Etat n’est pas à mesure de garantir la tranquillité public aux citoyens’’.

Dans la même lancée, le ministre estime qu’il n’y a pas que des militants du RPG et de l’UFDG en Guinée. Et de renchérir, il y a aussi des gens qui ne s’intéressent ni de près ni de loin de la politique. C’est pourquoi, précise le ministre, il faudrait que cette frange de la population puisse vaquer en toute quiétude à leurs occupations.

A en croire le ministre Kalifa Gassama Diaby, la Guinée donne une image lamentable et pathétique aux yeux du monde. Ajoutant : ‘’le respect des droits et libertés de l’homme doit être le fruit d’un combat commun, chacun doit y participer. Lorsqu’on ne parvient pas à protéger les droits de l’homme et des libertés publics, il faudrait que la justice joue son rôle et rétabli les uns et les autres dans leurs droits respectifs’’.

Et pour finir, le ministre a rappelé que l’Etat fait la loi et ces lois fondent la société. ‘’Les  lois existent, il faut les appliquer dans la règle de l’art.

Boubacar Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info
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