La banque panafricaine de premier plan United Bank for Africa (UBA), à travers les UBA’S Africa Conversations sous le thème « Innover le continent pour la croissance », a célébré le mercredi 24 mai la Journée mondiale de l’Afrique. L’institution financière entend ainsi apporter sa contribution à la promotion de la diversité du continent africain et à mettre en évidence le potentiel culturel et économique du continent.

La cérémonie qui a connu la présence du président de United Bank for Africa Plc, Tony Elumelu, a débuté par l’intervention du directeur général du groupe UBA Oliver Alawuba qui a mis l’occasion à profit pour rappeler que sa banque est plus que jamais déterminée à faire de l’Afrique le continent de l’avenir.

‘’Nous croyons que l’Afrique doit être célébrée. A UBA, tout le monde attend impatiemment le mois de mai chaque année. Parce que  notre culture et notre caractère unique doivent être célébrés pour rendre l’Afrique innovante pour la croissance’’, explique-t-il.

Le banquier estime que pour rendre l’Afrique innovante, il faut impérativement maitriser les technologies pour développer le continent en faisant face aux défis qui s’imposent. ‘’UBA est plus qu’une banque. Notre mission, c’est changer l’Afrique. Une fois que nous aurons changé l’Afrique, nous aurons en réalité changé le monde’’, souligne-t-il.

‘’Entre les opportunités et les défis, il n’y a qu’un seul pas’’, fait-il remarquer, ajoutant que ‘’le continent africain regorge de plusieurs opportunités, talents et ressources qu’il faut mettre en valeur. Nous devons coopérer pour innover et créer le changement pour développer ce continent. L’heure de développer l’Afrique a sonné. C’est à nous de développer l’Afrique. Personne d’autre ne développera l’Afrique à notre place’’.

Il précise qu’à UBA, ‘’nous croyons que les femmes africaines doivent être célébrées. Pour vaincre les défis auxquels le continent africain fait face, nous devons autonomiser les femmes pour réaliser la croissance. C’est un degré important que nous devons considérer (…). Vous pouvez constater que nous sommes la banque qui a plus d’administratrice femmes au cconseil d’administration. Plus de 50% des membres sont des femmes. Parmi ces femmes, nous avons trois administratrices exécutives. Pour la première fois dans l’histoire de l’UBA nous avons l’administratrice exécutive et directrice de UBA Africa qui est une femme. Il s’agit de Abiola Bawuah’’.

Pour célébrer l’Afrique, un panel modéré par Henry Nii Dottey, directeur de la communication de UBA Ghana, a été coanimé par Foluso Gbadamosi, administrative exécutive de Junior Achievement Nigeria ; la cheffe Hilda Baci, fondatrice de MyFood By Hilda qui vient de battre le record du marathon culinaire ; Abiola Bawuah, directrice de UBA Afrique et Owen Diana Omogiaf, présidente du groupe Transnational Corporation of Nigeria.

Totalisant plus de 20 ans d’expérience dans le secteur bancaire, Abiola Bawuah a évoqué le rôle que doivent jouer les femmes dans l’innovation en Afrique.

‘’L’innovation, c’est changer de statu quo de façon positive. C’est ajouter de la valeur à tout ce que vous faites pour le porter au niveau supérieur. Si je ramène l’innovation à ma position en tant que directrice générale de UBA Africa, l’innovation, c’est ajouter de la valeur, porter l’Afrique au niveau supérieur pour nous assurer que nos clients ne sont plus des clients ordinaires, leur donner de l’expérience pour les porter vers ce que nous pouvons appeler le Zénith du service client. En tant que directrice générale en charge de 19 filiales, la question, c’est comment introduire des services afin que toutes ces filiales soient au même niveau que le groupe ? Comment nous assurer qu’il n’y a pas d’écart entre les services que nous fournissons à différents endroits et que dans quelques années, tout le monde voit UBA comme la porte d’entrée de l’Afrique avec toute l’évolution de la technologie ?’’, indique la patronne de UBA Afrique.

Abondant dans le même sens, Owen Diana Omogiaf, présidente du groupe Transnational Corporation of Nigeria, soutient l’innovation est essentielle pour exister.  ‘’L’innovation, c’est la survie il faut soit innover ou mourir. Darwin a parlé de la théorie de l’évolution. En 2020, nous avons eu le plus grand désordre que tous ceux qui sont en vie ont connu avec la pandémie de Covid-19. Cette maladie a changé notre façon de vivre. Beaucoup n’ont pas pu survivre. A Transcorp, nous avons vu le Covid comme une opportunité de croissance. Comme on le dit souvent, il ne faut jamais gaspiller une bonne crise. Tous les évènements qui se sont produits pendant le Covid, si vous regardez nos données, vous verrez que nous avons plutôt connu une croissance pendant cette pandémie. Il faut comment s’adapter, modifier ses services et voir comment garder le contact avec les personnes clés qui sont vos clients’’, explique-t-elle.

Les panélistes, à tour de tour, ont souligné l’impérieuse nécessité d’innover pour s’adapter dans tous les secteurs. ‘’Comme on l’a dit, l’innovation, c’est la survie. Du point de vue des affaires, quand vous exercice une activité que vous souhaitez durable, vous devez vous réinventer pour satisfaire les besoins des clients’’, développe l’entrepreneure dans le secteur alimentaire Hilda Baci, préconisant que ‘’vous devez penser à ce que vous devez faire pour rendre la vie plus facile. Il faut être innovant pour être durable et que votre business ne fasse pas faillite. Si vous voulez survivre dans les affaires, il faut toujours faire preuve d’innovation’’.

Patronne de UBA Afrique, Abiola Bawuah assure que l’innovation a joué un role important dans sa carrière. ‘’En 2013, c’était étrange de faire d’une femme directrice d’une banque au Ghana. Quand l’opportunité ma été donnée, tous les médias voulaient m’interviewer. Notre président Tony Elumelu est un innovateur en Afrique. La première fois que j’ai été appelée pour m’annoncer que j’allais être nommée directrice générale, je n’ai pas bien compris. Etre directrice générale adjointe était le niveau le plus haut qu’une femme pouvait atteindre à l’époque. Je me suis dit que je dois réussir pour ouvrir la porte à d’autres femmes. Beaucoup de femmes de mon pays ont été nommées au poste de directrice générale à UBA. Beaucoup de femmes au Ghana veut avoir une femme comme directrice générale. Ce qui s’est passé pour moi, c’est une innovation complète en montrant aux femmes qu’elles peuvent y arriver’’, témoigne-t-elle.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

00224 621 77 38 52/bahpathe17@gmail.com