[dropcap]L[/dropcap]a Guinée, à l’instar des autres pays de la planète, a célébré ce jeudi 30 avril, la Journée internationale du jazz. C’est à l’espace culturel Malick Condé de l’université Koffi Annan que cette commémoration s’est tenue en présence de plusieurs invités et de nombreux étudiants.

Une occasion mise à profit par le consul américain à l’ambassade des Etats-Unis, Philip Richards pour présenter non seulement la démocratie de son pays, mais aussi pour démontrer en quoi ce genre musical reste un vecteur de rassemblement des peuples.

Inscrit par le Fonds des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, le jazz revêt un caractère tout particulier pour le commissaire général du Festival Jazz and Co. et en même temps président de Guinée jazz festival association.

En ce sens qu’Alfred Klaudy Houlémou le sent, avec le Blues, dans la base même de la musique guinéenne développée par chacune des régions du pays, notamment le Yankadi en Basse Côte, le Toupou Sèssè au Fouta et le Doundoumba en Haute Guinée, entre autres.

Il justifie par ailleurs la délocalisation de cette célébration du Centre culturel franco guinéen (qui abrite pourtant le festival du jazz and Co) pour l’université Koffi Annan par la volonté de sa structure de mieux faire connaitre l’histoire du jazz aux plus jeunes, pour ainsi inverser la croyance qui veut que ce genre musical reste réservée aux vieux, aux fumeurs de cigare ou encore aux consommateurs de whisky.

Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info

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