[dropcap]L[/dropcap]a semaine dernière, le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a brandi une menace de grève pour contraindre le gouvernement à mettre en œuvre l’accord du 10 janvier dernier. La menace d’Aboubacar Soumah et Cie a fait bouger le gouvernement.
Selon Oumar Tounkara, adjoint au secrétaire général du SLECG, la menace de grève n’est plus d’actualité. ‘’Les services concernés sont en train de prendre les dispositions. Les choses commencent à évoluer, les lignes ont beaucoup bougé’’, assure ce syndicaliste.
Pour illustrer ses propos, il annonce le déploiement d’une mission à l’intérieur du pays pour payer les 40% du point d’indice salarial des enseignants admis à faire valoir leurs droits à la retraite en 2017. Pour ce qui est de l’assainissement du fichier des enseignants, il affirme que ‘’la commission de recensement a été mise en place. Dès la semaine prochaine, des gens vont suivre une formation pour faire correctement le travail’’.
Ce lieutenant d’Aboubacar Soumah affirme que malgré les efforts du gouvernement, ‘’il y a des enseignants qui n’ont pas toujours pas reçu leurs salaires qui avaient été dégelés. D’autres qui avaient été mutés pour fait de grève, n’ont toujours pas été rétablis dans leurs fonctions surtout au niveau de l’enseignement supérieur’’.
Le jeudi dernier, le président de la République a demandé aux autorités en charge de l’Education nationale de communiquer sur les engagements du gouvernement au titre des accords de sortie de crise conclus avec des syndicats de l’éducation. Alpha Condé a instruit au gouvernement de rassurer les syndicalistes que toutes les dispositions convenues dans l’accord du 10 janvier sont prises en compte par les autorités.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
00224 666 905 416/boussouriou.bah@visionguinee.info