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L’avocat Dr Diané précise : ‘’Nous n’avons pas abandonné notre client’’

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L’un des avocats de l’ancien ministre de la défense nationale, Dr Mohamed Diané a apporté des précisions sur leur retrait de la procédure devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Maître Almamy Samory Traoré promet de continuer à plaider la cause de son client. 

‘’Je défends Dr Mohamed Diané. Qu’est qui s’est passé dans ce dossier ? Je suis venu au moment où l’ordonnance de renvoi était intervenue. Donc je suis allé consulter le dossier, on m’a donné deux choses. Premièrement, son audition au niveau de l’enquête préliminaire et du juge d’instruction. La seconde chose qu’on m’a donnée, c’est l’ordonnance de renvoi. Il n’y a aucun rapport dans ce dossier. Ce dossier, je serai très fier de le défendre, de plaider devant le juge, mais le problème n’est pas là. On a l’impression qu’il y a une sorte de coalition entre les juridictions’’, indique-t-il.

‘’Lorsque qu’une demande de mise en liberté est portée devant la cour suprême, on attend depuis 5 mois que l’ordonnance de renvoi intervienne avant de se prononcer sur les décisions de mise en liberté. L’ordonnance de renvoi de Dr Diané est intervenue depuis le 31 janvier 2023, jusque-là, la décision sur la liberté n’a pas été prononcée. Parce qu’ils voulaient que l’ordonnance de renvoi intervienne pour qu’ils comparaissent en détention. Nous sommes des avocats, on ne va pas convoyer nos clients à l’abattoir’’, fait remarquer Maitre Almamy Samory Traoré.

A en croire l’avocat de l’ex-ministre de la défense, ‘’quand l’ordonnance de renvoi est intervenue, nous avons exercé un recours. Certains ont estimé qu’on ne peut pas interjeter appel contre une ordonnance de renvoi. Nous sommes des avocats. Qui doit apprécier la recevabilité  d’un recours est formé par un avocat, c’est un juge. La question a été portée devant la chambre de contrôle de l’instruction qui a déclaré l’appel irrecevable. Puisque les décisions de la chambre spéciale de l’instruction sont susceptibles de pourvoi, nous nous sommes pourvus en cassation. Quand on se pourvoit en cassation, l’article 80 qui confère son caractère suspensif devait empêcher toute continuation de la procédure devant la chambre de jugement. Nous sommes venus alors que nos clients avaient dit qu’ils ne comparaissait pas, mais nous leur avons convaincu’’.

‘’Puisque les infirmités procédurales qui ont été constatées au moment de l’instruction n’étaient pas du fait de la chambre d’instruction, nous leur avons demandé de venir à la barre. On est venus discuter de cette question malgré la clarté de cette disposition, la chambre a voulu retenir le dossier pour vouloir coûte que coûte juger nos clients. Puisque la même procédure est pendante devant deux juridictions différentes, nous avons estimé que ce n’est pas nécessaire d’aller devant la CRIEF. Nous avons donc décidé de nous retirer de la procédure. Nous n’avons pas abandonné notre client. Nous sommes entrain de le défendre devant la Cour Suprême. Et ce dossier, nous allons le plaider’’, promet-il.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info 

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