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Le centrisme en Guinée, seule alternative pour éviter le chaos… (Opinion)

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[dropcap]L[/dropcap]e Comité National des Jeunes du Parti Guinée Pour Tous (GPT) prenant en compte la bipolarisation de la classe politique Guinéenne (Mouvance et Opposition) avec ses multiples agissements dont le prix a toujours été payé par la jeunesse ces dernières années,  invite les jeunes de l’ensemble des partis politiques du pays à attirer l’attention de leurs différents états-majors  sur la nécessité d’une prise de conscience collective pour la consolidation du minimum d’acquis démocratique durement obtenus et au prix de la vie des centaines de jeunes Guinéens.

JEUNESSE GPTEn tirant les leçons de notre passé récent, et au vu des grandes inquiétudes de nos paisibles populations en cette période pré-électorale caractérisée par la présence de la fièvre hémorragique à virus Ebola et des tensions ethnico-régionalistes qui risquent de plonger le pays dans un chaos, il me semble important de rappeler à la classe politique Guinéenne qu’il est grand temps de s’inscrire dans une logique de construction et de propositions dans l’intérêt supérieur de la nation.

Dans cette perspective, une seule alternative reste encore crédible sur l’échiquier politique de notre pays : le Club des républicains (CDR) ou le centrisme.

Comme toute pensée politique, le Centrisme est, à la fois, un idéal politique (le Centre), une structure cadre (le parti centriste), des valeurs (fondant sa localisation politique et découlant de cette géographie) qui légitiment et construisent une action politique autour de principes éthiques, définie par un programme émanation de ses valeurs.

Une action basée sur une politique poursuivant un but de transformation et d’adaptation de la société afin de la rendre la « meilleure possible ». Cette politique du Centre, se doit être le « Juste équilibre ».

Une politique du Juste équilibre qui doit être édifiée par des femmes et des hommes (les Centristes) qui se reconnaissent dans ces valeurs et dans leur traduction politique et qui se réunissent afin de conquérir démocratiquement le pouvoir en vue d’appliquer leur idéal programmatique. C’est cela l’ambition du Parti Guinée Pour Tous (GPT) de Dr Ibrahima Kassory Fofana.

Le but politique que s’assigne le Club des Républicains CDR initié par le GPT et son leader est clairement défini : construire la meilleure société possible au regard du monde qui nous entoure et avec lucidité, c’est-à-dire avec pragmatisme, responsabilité et humanisme, dans la liberté, le respect, la solidarité et la tolérance, afin de donner à chacun le maximum de ce qu’il puisse obtenir tout en respectant les choix des autres dans le cadre d’un lien social où tout ce qui enrichit l’un, enrichit l’autre et inversement.

Une meilleure société possible prenant en compte les deux réalités de la vie auxquelles est confrontée toute politique. La première, immuable, est la réalité incontournable de la vie sur Terre (« Ne prétendons pas changer la nature des choses » disait Epictète). La seconde, modifiable s’il en est besoin, est la réalité de la société dans laquelle on vit, l’environnement sociétal que nous avons créé.

Toute femme et tout homme politique responsables doivent se donner pour mission d’agir sur cette seconde réalité.

Prétendre que la première réalité est modifiable, que l’on peut tout changer dans la seconde, qu’en une formule lapidaire « tout est possible, tout de suite », c’est leurrer le citoyen, c’est pratiquer une démagogie au plus haut degré du cynisme politique. En revanche, tout mettre en œuvre pour modifier et faire évoluer la seconde réalité vers la meilleure société possible tout en prenant en compte la réalité immuable, voilà la réelle mission des politiques. Et la tâche est immense. C’est là que seront jugées leurs capacités et l’efficacité de leur action.

C’est, bien évidemment, la tâche de toute femme et tout homme engagés dans le Club des Républicains (CDR) initié en Guinée par le Parti GPT et son leader Dr Ibrahima Kassory Fofana. Car les Centristes en tant que personnes humanistes et pragmatiques doivent constamment prendre en compte cette réalité de la société pour la modifier sans relâche afin de l’adapter au monde qui nous entoure pour pouvoir offrir à chacun la vie la plus heureuse possible qu’il puisse avoir.

Et l’évolution de la société impose des ajustements continuels. Une politique globale de transformation de la société, quels que soient ses buts, n’est jamais terminée. Dans un monde en perpétuel mouvement, le politique doit constamment s’adapter sans pour autant sacrifier les bases philosophiques de son action. Car, quels que soient les bouleversements sociétaux, l’être humain demeure l’être humain.

Etre du Centre, c’est ainsi refuser le fatalisme du radicalisme d’une opposition  comme la nôtre, où un individualisme révolu impose que s’il y a des gagnants, c’est parce qu’il y a aussi des perdants.

Une société civilisée doit se donner comme tâche de ne comporter que des « gagnants », que des femmes et des hommes qui trouvent la place qui leur convient le mieux dans la communauté et qui ont une maîtrise de leur existence dans des relations avec les autres basées autour du principe « gagnant-gagnant », c’est le leitmotiv du GPT de Dr Ibrahima Kassory Fofana.

Mais, à l’inverse du radicalisme de l’opposition, cela ne signifie pas qu’il faille créer un collectivisme, un constructivisme où l’égalité se conçoit dans l’uniformisation et la contrainte. Il n’y a que dans la diversité, plus que dans l’initiative individuelle que se trouve la dynamique essentielle de la meilleure société possible c’est pourquoi j’invite le gouvernement du professeur Alpha Condé a libéré son esprit pour garantir l’avenir du valeureux peuple de Guinée épris de paix, de justice sociale et surtout d’égalité de chance dans toutes les instances de décisionnelles du pays.

Le Centrisme, plus que toute autre idée politique, se bat pour une société apaisée où chacun trouve sa place en tant que personne dans le respect de l’autre. C’est ça, le « Juste équilibre ».

Etre du Centre n’est certainement pas une sinécure, contrairement à ce que prétendent ses détracteurs. C’est une entreprise essentielle d’autant plus difficile à mener qu’il faut organiser la société de manière à ce que tous y trouvent leur contentement. Cette entreprise dépasse par sa grandeur le clientélisme affiché par les partis politiques de la mouvance et de l’opposition Guinéenne.

Beaucoup de personnalités politiques de notre pays affirment que le Centre n’a jamais eu de réalité politique en Guinée. Selon eux la vie politique se divise uniquement en Mouvance et Opposition.

Tous ceux-là sont pratiquement d’accord sur un principe selon lequel le discours politique du Centre n’est qu’un exercice de style et le positionnement au centre qu’une simple imposture. Certains affirment même que ce positionnement centriste est juste une affaire de gouvernance.

 En effet, puisque la société se trouve sociologiquement au centre, toutes les formations politiques, une fois au pouvoir, ne peuvent que gouverner au centre. C’est dans ce cadre, d’ailleurs, qu’a été développée la théorie de « parti attrape-tout » qui a été abusivement exploitée par le parti au pouvoir à travers la mise en place du RPG Arc-en-ciel  avec comme principal objectif l’absorption des formations politiques partenaires dans une alliance incestueuse suite à l’élection du professeur Alpha CONDE à la magistrature suprême en 2010.

Enfin, prétendent-ils, même si un « Centre authentique » existait, il serait constamment écartelé entre ses tendances de mouvance et d’opposition.

Ces affirmations combattues par quelques leaders avisés de la politique guinéenne comme Lansana Kouyaté du PEDN, Jean Marie Doré de l’UPG, Boubacar Barry de l’UNR pour ne citer que ceux-là trouvent, principalement leur source et leur soi-disant démonstration dans le régime politique institué par le gouvernement du Professeur Alpha Condé.

Celui-ci, ayant affiché un manque de volonté politique visant à réviser la constitution en fonction des réalités sociétales et politiques du pays (Mouvance, Centre, Opposition), a contraint les acteurs politiques à envisager un monde politique bipolaire sous la pression de certains partis de l’opposition Guinéenne.

Et les électeurs, devant ce choix restreint n’ont pas d’autre alternative que de voter soit pour la mouvance, soit pour l’opposition.

Mais cette vision uniquement électorale, voire électoraliste, fait fi des sondages d’opinion et de la persistance dans un pays se disant bipolaires d’un Centre plus ou moins vigoureux. Car, malgré les enterrements programmés d’un courant qui n’existe en tant que pensée politique autonome, le Centre existe.

 Il est non seulement une réalité politique mais également une réalité sociologique.

Réalité politique dans la mesure où à l’occasion des élections présidentielles de 2010, plus de la moitié des électeurs en Guinée se disaient modérés, centristes, sociaux, réformateurs et autres termes qui les situent au centre de l’échiquier politique national.

Réalité sociologique parce qu’il existe un large consensus au sein de la population Guinéenne autour de valeurs fondant notre société, que ce soit au niveau de la liberté, du respect, de la solidarité et de la tolérance. Et que certains citoyens estiment que les partis traditionnels de la mouvance et de l’opposition ne représentent plus leurs aspirations.

Ces deux réalités démontrent que le Centrisme non seulement existe mais qu’il est une idée moderne. Et il ne peut en être autrement.

Il serait donc normal dès à présent que le Club des Républicains devienne, la force principale de la démocratie représentative et participative à laquelle aspire le peuple de Guinée si on lui permet de se développer librement, c’est-à-dire sans le caricaturer mais, surtout, sans que les partis extrémistes ne s’emparent faussement de ses valeurs pour conquérir ou exercer le pouvoir.

Paradoxalement, les idées du Centre sont menacées d’un unanimisme de façade et l’action centriste se voit faussement identifiée aux pratiques des partis de la mouvance et de l’opposition.

Avec comme conséquence dangereuse pour la démocratie et le débat politique que, si tout le monde est « au centre », alors il n’y a plus de Centre…

En outre, ces deux réalités montrent indubitablement qu’un gouvernement centriste appliquant son propre programme sur ses propres valeurs est, non seulement concevable, mais serait supporté par une majorité de populaire.

Réalité politique et réalité sociologique mais absence, selon d’autres critiques, d’un vrai parti centriste, c’est-à-dire d’une réalité électorale. Celui-ci ne peut, selon certains détracteurs, exister durablement. S’il existait, affirment-ils, il serait voué à l’éclatement ou au ralliement incestueux. Cette thèse est contredite par la pratique politique.

La classe politique Guinéenne doit désormais se remettre en cause en  admettant que ce courant politique est la solution adaptée à notre pays et que les réalités politiques sont fonction des réalités sociétales car le centrisme envisagé par le Parti Guinée Pour Tous et son leader Dr Ibrahima Kassory Fofana est tout d’abord :

Un humanisme intégral, alors que l’être humain, est la cause et le but de toute société humaine; un   libéralisme social qui est l’incarnation de la liberté solidaire; un réformisme, qui est l’outil d’ajustement continuel de la société; un pragmatisme, qui consiste à gouverner à partir du réel; un progressisme, qui sert à faire améliorer les conditions de vie de tous ; un personnalisme, qui démontre à suffisance que l’individu est porteur de droits et de devoirs dans un lien social équilibré.

La liberté, le respect, la solidarité et la tolérance, constituent ses principales valeurs. Son principe d’action politique est le juste équilibre qui peut se définir comme une bonne et pertinente répartition harmonieuse du pouvoir.

Celui-ci ne s’intéresse pas à un hypothétique groupe ethnique, mais vise à équilibrer la société afin d’y établir un consensus maximal au profit de toutes les communautés  Guinéennes.

Il vise à donner le plus de satisfaction possible à tous les citoyens tout en sachant que personne ne peut être contenté complètement. Sa règle comportementale est  la responsabilité à la fois, dans son expression du droit à être responsable de sa vie ainsi que de ses choix et dans celle du devoir d’assumer ses actes.

Il est attaché à la démocratie républicaine représentative, délibérante et participative. Il   défend un exercice du pouvoir le plus proche du citoyen.

En Guinée, il se prononce pour une république décentralisée, partie prenante de la politique de régionalisation du développement à travers la mise en place des pôles régionaux de développement (PRD) qui consiste à la fois au transfert effectif des compétences et des moyens contrairement aux anciennes habitudes.

Je reste convaincu que la classe politique de notre pays tiendra en compte ce cri de cœur au regard du mérite que la jeunesse du Parti Guinée Pour tous (GPT) a eu d’une part en participant activement à l’élection du Professeur Alpha Condé en 2010, et d’autre part en demandant objectivement à son bureau exécutif national de rompre avec l’alliance Arc-en-ciel dans le but de préserver nos acquis démocratiques.

Almamy Sékou Soumah

Secrétaire Général du Comité National des Jeunes du GPT

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