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Le drame de Womey comme si vous y étiez

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[dropcap]C'[/dropcap]est une histoire d’un autre âge, à peine croyable. Une folie collective, barbare et préméditée qui s’est emparée de tout un village de Guinée Forestière. Bilan : huit assassinats sauvages, huit corps découpés à la machette puis dissimulés dans la fosse septique de l’école, recouverte ensuite de ciment.

Au premier plan, de gauche à droite, le représentant du bureau préfectoral des sages de N'Zerokoré (rescapé), le Gouverneur (rescapé), le Préfet (rescapé). Au deuxième plan, de gauche à droite, Moise Mamy, le pasteur (décédé), une personne non identifiée et le Dr Ibrahima Fernandez (décédé). © Marie Ouendenou
Au premier plan, de gauche à droite, le représentant du bureau préfectoral des sages de N’Zerokoré (rescapé), le Gouverneur (rescapé), le Préfet (rescapé). Au deuxième plan, de gauche à droite, Moise Mamy, le pasteur (décédé), une personne non identifiée et le Dr Ibrahima Fernandez (décédé).
© Marie Ouendenou

Le village : Womey, six cent habitants, situé à une cinquantaine de kilomètres de la préfecture de N’Zerekoré, pas même enfoncé dans la jungle puisque traversé par une grande route. Mardi 16 octobre dernier, Womey recevait, si l’on ose dire, une délégation venue sensibiliser sur le virus Ebola. Cette visite était prévue depuis deux semaines, annoncée par les radios locales, Radio Liberté et Radio Rurale. Womey a été miraculeusement épargnée par Ebola, mais les chefs et sages de Womey avaient donné leur accord, certains s’étaient même rendus à N’Zérekoré pour organiser la visite avec les autorités.

Vers 11h30, six voitures pénètrent dans le village après avoir emprunté un petit pont qui enjambe une lisière, au bord de la grande route. Répartis dans les véhicules 4×4, le Gouverneur, le Préfet, le sous Préfet, le Directeur régional de la santé (DPS), le Directeur adjoint de l’hôpital de N’Zérekoré, le chef du centre de santé du village, un pasteur évangéliste, quatre journalistes des deux radios locales, une sociologue, deux gardes du corps et trois gendarmes non armés.

Tous sont engagés depuis bientôt dix mois dans la sensibilisation. Ils sillonnent la région, épicentre de la maladie, et se sont presque habitués à l’hostilité de certains villages qui, malgré les décès qu’ils déplorent, croient dur comme fer que c’est le personnel de santé qui introduit le virus, notamment avec le chlore désinfectant.

Ainsi, depuis janvier dernier, les pare-brise d’une vingtaine de voitures MSF et Croix-Rouge ont volé en éclat à coup de pierre ou de gourdin. Des soignants ont été retenus en otage une heure, parfois plus, comme le docteur Keita – coordinateur Croix-Rouge de la Guinée Forestière que nous avons suivi en août dernier, à Lomé.

En septembre, c’est le nouveau Préfet de Macenta qui sera lui aussi séquestré. C’est une région de Guinée historiquement rebelle et résistante à l’autorité. Ces saccages de véhicules et ces délits de séquestration restent à ce jour impunis. Aucune enquête n’a été diligentée.

L’accueil a été pourtant chaleureux

A Womey, l’accueil de la délégation est chaleureux. Chacun se présente. Les chefs du village évoquent un problème avec l ‘école, qui manque d’enseignants, et ce bout de route, là-bas, qu’il faudrait faire goudronner. La délégation s’installe à la tribune en plein air. Le Gouverneur prend la parole en français et fait le point sur la situation d’Ebola. Le DPS explique ensuite l’attitude à avoir : ne pas toucher les malades ou alors se laver aussitôt après les mains avec le savon local, riche en soude. Ce geste peut sauver, on en a d’ailleurs amené quelques cartons, de ce savon, comme cadeau. Avant les discours, tout le monde, villageois compris, s’est même lavé les mains avec du chlore. Le DPS poursuit : ne pas enterrer les morts selon la tradition, car les cadavres sont des « bombes à virus ». Tous ces mots sont ensuite traduits en patois local, par un habitant de Womey.

Au bout de deux ou trois minutes de traduction, des huées s’échappent de l’assistance. On entend des « Partez ! » « Il n’y a pas Ebola chez nous ! » Les voix couvrent maintenant celle du traducteur. « Brusquement, raconte Christophe Milimono, patron de Radio Rurale, les villageois présent se sont éloignés de la tribune, chefs et sages du village compris. Puis un groupe d’une centaine de femmes est apparu, toutes se cachaient le nez avec leur main, comme pour se protéger de nous. » Ces femmes murmurent alors toutes ensemble des mots que personne ne comprend, à l’exception de Mariam, jeune journaliste de la Radio Rurale qui parle le patois. « Que fais-tu à ceux qui viennent pour te tuer ? » répètent ces femmes. Aussitôt inquiète, Mariam traduit ces paroles aux autres en disant son inquiétude. On comprendra après leur signification : un mauvais présage, presque un sort. Selon la tradition locale, ces femmes sont « les initiées » de la forêt sacrée. En cas de soulèvement ou de guerre, elles montrent leur soutien au combat des hommes, en se dévêtant avant les hostilités.

Le Pasteur tué à la hache

« Les femmes, poursuit le directeur de Radio Rurale, se sont éloignées mais aussitôt deux à trois cent hommes de tout âge ont surgit de nulle part, munis de machettes, de haches, de lance-pierre et de gourdins. Ce fut une pluie de cailloux et de pierres qui s’est abattue sur nous. Le représentant local de la Croix-Rouge a été atteint à la tête, il s’évanouit avant d’être conduit vers les voitures par un gendarme. Cela a été l’affolement général, un sauve qui peut vers les véhicules. Tout le monde cherchait à fuir. »

Tous ne réussiront pas à regagner le cortège. Les vitres sont brisées, on a versé de l’essence dans un ou deux véhicules, qui démarrent tant bien que mal dans un désordre insensé. Pendant les discours, des villageois ont obstrué le passage du petit pont. Une barricade d’objets divers, tables, taules, que les chauffeurs franchissent tant bien que mal. Mariam a fui à pied de la tribune en direction de la jungle, où elle restera vingt quatre heures, pétrifiée. Par la vitre arrière de la voiture qu’il a réussi à rejoindre, Christophe Milimono aperçoit le corps inanimé du DPS. Le cortège parcourt quelques kilomètres affolés puis s’arrête pour prévenir la Préfecture. En plus du DPS, manquent à l’appel le Directeur adjoint de l’hôpital de N’Zerekoré, le sous-Préfet, le chef du centre de santé, deux techniciens de Radio Rurale, une journaliste de Radio Liberté et le pasteur.

Celui-ci a supplié les villageois d’arrêter leurs violences en s’interposant. Il a été tué à la hache. Les autres sont ligotés avant de subir le même sort. Hache ou machette. Puis découpés. Deux heures après, les autorités de N’Zérekoré pénètrent dans le village. Il est vide, à part un vieil homme, assis, terrorisé. On pense que les huit personnes manquantes sont séquestrées quelque part. Personne n’imagine l’issue atroce. Mais le vieil homme raconte ce qu’il a vu. Le découpage des corps, leur transport vers l’école, l’ouverture de la fosse septique et le ciment qu’on coulera dessus, puis le tas de pierres pour en dissimuler l’accès.

Depuis le drame, un camp militaire a été installé à la sous-préfecture. L’émoi national a conduit les autorités à enquêter. Elles jurent rechercher les coupables de cet assassinat incompréhensible. Pendant quarante huit heures, aucun personnel de santé ne pénétrait dans les villages. Aucun soin d’Ebola n’était prodigué, alors que le virus, qu’on semblait réussir à combattre à la mi-août en Guinée, dévaste à nouveau la région. Les frontières poreuses entre le Libéria et le Sierra Leone sont traversées quotidiennement par des malades, que l’on n’arrive pas à tous soigner dans ces deux pays. Alors la campagne de sensibilisation a repris en Guinée Forestière. « On ne peut pas arrêter le combat » disent tous ces professionnels bénévoles qui, en plus de vivre avec la menace d’attraper le virus, craignent aujourd’hui pour leur vie.

Arnaud Bizot, dans Paris Match 

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1 commentaire
  1. laye dit

    Et quand des irresponsable declarent ceci: Après les récents malheureux incidents survenus dans la sous-préfecture de Womey, préfecture de N’zérékoré qui ont occasionné la mort d’une dizaine de personnes, nombreux sont des guinéens qui continuent à condamner ces actes.

    Ce mardi 30 septembre 2014, les responsables de l’Union Guinéenne pour la Démocratie et le Développement (U.G.D.D) du député Holomo Koni Kourouma sont montés au créneau pour condamner « ces tuéries » et demander au Chef de l’Etat, Pr Alpha de limoger le gouverneur et le préfet de N’zérékoré. Lissez l’intégralité de leur déclaration…

    « Le Bureau Politique de l’UGDD, ses militants, ses sympathisants et tous ceux qui sont voués à sa cause de façon indéfectible ont été consternés face à la tragédie qui s’est produite en pays kpèlè entrainant la mort de nos compatriotes, à l’occasion d’une mission de sensibilisation contre la fièvre hémorragique à virus Ebola à Womey, une sous-préfecture située à 50 kilomètres de N’Zérékoré, pour ceux qui ne le sauraient pas ».

    « Suite à ce drame, car c’en est un réellement, bien des guinéens ont élevé leurs voix pour le condamner et qui, espérons-le, ne se répétera plus. A tout point de vue, notre parti UGDD, après s’être imprégné des données factuelles sur ce massacre, puisque personne ne l’eût cru, condamne de la manière la plus ferme qui soit cet acte qui a indigné plus d’un guinéen. Sous réserve de cette condamnation, le BPN de l’UGDD présente ses condoléances les plus émues et attristées au Peuple de Guinée en général, à tout le personnel de la santé de N’Zérékoré, aux Maisons de la Radio rurale et de Zaly Liberté de N’Zérékoré et aux familles éplorées en particulier, dont les cœurs sont constellés de tristesse et les yeux inondés de larmes en ce moment ».

    « Chers journalistes de la République, l’UGDD souhaitait, si cela vous agrée, qu’on observe une minute de silence en la mémoire de certains de nos compatriotes qui ont vu leur vie finir dans les conditions que nous savons. Que leurs âmes reposent en paix » !

    A l’état émotionnel, n’en restons pas là, c’est pourquoi l’UGDD exige que des enquêtes sérieuses et sans passion soient menées afin que les vrais auteurs soient arrêtés et mis devant leur responsabilité, au nom des lois de la République. Nous en appelons à la responsabilité des autorités dépositaires de cette légitimité et investies de cette confiance. Au nom des lois de la République, la responsabilité pénale est personnelle et ne devrait s’étendre à des innocents.

    « Chers Compatriotes, notre chère Guinée connait de plus en plus des crises à répétition, des plus ignobles et indescriptibles, dans sa partie Sud; l’on vient à s’en étonner. La faute en est à l’impunité et à l’Etat, cela va de soi ».

    Aujourd’hui, les événements de Womey suscitent un intérêt historique pour les Droits de l’Homme en Guinée et tout le monde demande que justice soit rendue, ceci pour redorer le blason de notre démocratie en souffrance, dans la mesure où nous sommes dans un monde ouvert dans lequel certaines nations ont des valeurs en commun, notamment la question du respect de la vie humaine, faisant partie du noyau dur des Droits de l’Homme. L’UGDD souhaite que le gouvernement de la République, au nom de la justice sociale, saisisse cette occasion pour faire la lumière sur tous les cas précédents. L’on se rappelle les tueries de Zowota, de Saoro, de Galakpaye et les récents événements horribles survenus à Koulé, N’Zérékoré et Beyla qui ont causé des centaines de morts, mais toujours est-il qu’il n’ya pas de justice.

    L’UGDD en appelle ardemment à la responsabilité des autorités en charge de la justice et des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques , et de toutes celles qui président aux destinées de notre pays , que c’est seulement à ce prix que les citoyens, où qu’ils se trouvent, mettent leur confiance dans la personne de nos institutions de la République, autrement il n’ya, à n’en pas douter, pas de justice.

    Par la même occasion, l’UGDD invite l’ensemble des personnes vivant à demeure sur le territoire guinéen en général et dans la partie Sud de la Guinée en particulier à croire sans spéculer sur l’existence de la maladie Ebola qui a fait de nombreuses victimes et continue d’endeuiller nos familles, sans pitié. L’heure n’est donc plus de tergiverser sur l’origine de la maladie ou d’entretenir des rumeurs. Il est plutôt temps d’observer scrupuleusement les mesures de protection indiquées par l’O MS permettant de se préserver de cette maladie et de la bouter hors de nos frontières.

    Pour y faire face, L’UGDD invite également les autorités constituées de l’Etat, à tous les niveaux, à mettre à contribution les ONG, les associations, les sages, les leaders religieux, les médias d’Etat et privés et les ressortissants de chaque localité dans la lutte contre ce mal commun, qu’est Ebola. Et dans cette entreprise, il faudra œuvrer en premier lieu à l’adhésion des communautés aux différentes initiatives de sensibilisation dans le respect de leurs valeurs sociales, culturelles et traditionnelles. Ce qui ne fut pas de mise dans la démarche des autorités régionales et préfectorales dans leur mission de sensibilisation à Womey.

    Nous demandons aux forces de défense et de sécurité présentes à Womey de faire preuve de professionnalisme, de respect des Droits de l’Homme dans l’exercice de leur mission à l’endroit de leurs frères guinéens de cette localité, qui n’est pas une zone ennemie. Ceci pour éviter un Zowota bis.

    Pour ce qui est de la gestion d’Ebola par les autorités de N’Zérékoré, force est de reconnaître qu’il y a eu beaucoup de fautes de la part de l’administration.

    Quelques questions nous permettent de s’en convaincre :

    1. Pourquoi les autorités de N’Zérékoré ont–elles choisi le jour de la cérémonie initiatique ou traditionnelle à Womey pour faire la sensibilisation ?

    2. Les autorités de proximité n’étaient-elles pas informées qu’il y aurait une cérémonie qui prendrait deux (2) jours, le Sous-préfet et le Président de la CRD ?

    3. Ce jour-là ne pouvait-il pas attendre ?

    4. Est-ce qu’il y avait péril en la demeure pour que la sensibilisation ait forcément lieu ce jour là ?

    5. Pourquoi le Gouverneur et le Préfet ont-ils fui laissant leurs collègues de la sensibilisation sans défense ?

    6. Ne croyez-vous pas qu’on soit dans l’hypothèse de la non assistance à personne en danger ?

    7. Qui des autorités de N’Zérékoré et des habitants de Womey, ont enregistré le premier cas de mort ?

    8. Pourquoi les autorités refusent-elles de signaler le cas de mort du côté de Womey ? Ou bien ce cas ne suscite aucun intérêt en termes de Droits de l’Homme ?

    9. Que visaient les autorités ce jour- là, alors que les habitants de Womey avant le jour-j avaient fait part de leur indisponibilité à ces dernières ?

    10. Est-ce qu’à la vérité les habitants de Womey ne voulaient-ils pas être sensibilisés alors qu’ils avaient demandé aux autorités de revenir deux (2) jours après ?

    11. Qu’ont-elles dit les autorités pour que tout dégénère en un rien de temps ?

    12. Gouverner n’est-il pas prévoir ?

    13. Avons-nous consulté les enregistrements sonores ou visuels lors de ladite sensibilisation ?

    14. Pourquoi les autorités ont-elles estimé qu’une mission d’Etat ne pouvait être annulée à cause d’une cérémonie traditionnelle ?

    15. Quelle idée y avait-il derrière quand les autorités demandent aux habitants de Womey de cesser la fête pour suivre la sensibilisation ?

    16. Ces autorités avaient-elles eu une considération ou un mépris pour les habitants de Womey ?

    Au vu de cette kyrielle de questions, l’UGDD demande au Chef de l’Etat de déchoir le Gouverneur et le Préfet de N’Zérékoré de leurs fonctions respectives et les mettre à la disposition de la justice pour qu’il y ait la manifestation de la vérité ; autrement, l’enquête et la vérité seront torpillées. Ceci est un appel à responsabilité à l’adresse du Chef de l’Etat.

    Quand au Ministre de la Communication Aloussény Makanéra KAKE, membre du Comité de riposte à Ebola, ses sorties médiatiques n’ont rien à avoir avec les principes établis par les autorités constituées de l’Etat. Il dit de retirer le statut de Sous-préfecture à Womey, d’y fermer les écoles et le centre de santé, l’UGDD ne sait au nom de quels principes.

    A l’occasion de la conférence de presse qu’il a organisée à la Maison de la Presse, il prétend n’avoir pas dit cela, alors qu’hier les Grandes Gueules (GG) ont infligé un démenti à ses propos. Pourquoi un Ministre de la République se dédirait-il ? Quel agenda caché a-t-il derrière cette affaire ?

    Pour le respect de notre pays, invitation est faite au Chef de l’Etat d’ouvrir une école d’administration pour permettre à certains hauts cadres d’être dignes de notre République.

    La gestion de cette crise, par les temps qui courent, si l’on n’y prend pas garde, risque de créer d’autres crises. Des propos incendiaires et stigmatisants, des préjugés, dénués de tout fondement fusent de toute part. Celui de Laye Junior CONDE est des plus choquants, c’est une insulte infligée à tout un Peuple paisible et plein d’hospitalité, partie intégrante du corps social guinéen.

    Mais, je voudrais qu’il accepte un face à face avec moi sur les Grandes Gueules, le temps pour lui de connaître le berceau de la barbarie en Guinée.

    Aussi, est-il important de dire que c’est à tort et à travers que certains habitants des villages voisins sont arrêtés au moment où ils vont dans leurs champs. Faisons très attention pour ne pas tomber dans l’amalgame et l’injustice.

    L’UGDD demande au Ministre de la Justice d’y veiller.

    A Womey, à l’heure qu’il fait, des magasins et boutiques sont vidés de leurs contenus (futs d’huile, sacs de riz, carreaux, argent, machines d’extraction d’huile, etc. ) y compris le cas de vol de bétail. Tout ceci est vendu non loin du village et des villageois peuvent en témoigner.

    Il est normal à tout point de vue d’arrêter les vrais auteurs mais ne cédons pas à l’amalgame et à l’émotion.

    C’est pourquoi l’UGDD demande au Gouvernement de la République de retirer les forces de l’ordre de Womey et d’avoir recours à elles lorsque c’est nécessaire, c’est-à-dire pour des fins d’enquête.

    Pour terminer, Mesdames et Messieurs les journalistes, l’UGDD souhaitait partager avec vous quelques questions d’ordre national pour le bonheur du Peuple de Guinée, car s’il y a quelque chose de plus grand que nous, c’est notre Pays, c’est notre Patrie, c’est la Guinée.

    Vive la Guinée !

    Vive l’UGDD !

    Vive son Président Kéamou Bogola HABA

    Vive son Député, l’Honorable Holomo Koni KOUROUMA !

    Vive la vérité pour que vive la Guinée !

    La Cellule de Communication de l’UGDD
    Mes chers compatriotes voila le probleme de la Guinee, on massacre des guineens sans aucune forme de proces et que des individus sadiques demandent qu on releve de leurs fonctions des rescapesn, je demande humblement de traduire devant la justice les couples leurs complices qui commencent se devoiler eux-meme vive la Republique

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