[dropcap]L[/dropcap]e ministre des Droits de l’homme et des libertés publiques a fait une déclaration lundi à l’occasion de la journée internationale de la paix. Instituée par les Nations Unies, cette journée a pour thème de cette année  : ‘’Partenariat pour la paix-dignité pour tous ‘’.

Cette année, note Gassama Diaby, la journée du 21 septembre coïncide avec la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle du 11 octobre prochain. Et cela, indique le ministre des Droits de l’homme, ‘’nous engage à œuvrer un peu plus pour l’idéal de paix et sa consolidation quotidienne et permanente ‘’.

C’est pourquoi, poursuit-il, ‘’je profite de cette journée pour lancer un appel à tout un chacun à l’esprit de paix et de non-violence. J’exhorte l’Etat en tant qu’incarnation de la puissance publique à continuer d’œuvrer pour la paix, et à lutter contre la non-violence sous toutes ses formes‘’.

Au peuple de Guinée, enchaîne-t-il ‘’pour la préservation et la consolidation de la paix, de renoncer à toutes formes de violence, de haine en cette période de campagne‘’.

Aux partis politiques, souligne le ministre Diaby, ‘’je leur exhorte à l’esprit d’engagement pour la non-violence, d’épargner à notre pays les affres, les souffrances et l’injustice cela bien dans les mots que dans les actes‘’.

 Le ministre des Droits de l’homme sollicite un soutien de la communauté internationale pour aider la Guinée à rester dans sa dynamique de démocratisation, et lance un appel à la société civile pour la consolidation de la culture de la paix.

Il en appelle également à la responsabilité et au professionnalisme des médias pour la paix.

Selon Gassama Diaby, cette exigence de paix en cette période électorale n’est pas exclusivement celles des partis politiques ou de leurs militants. Elle est celle de l’ensemble du peuple.

‘’Nous ne pouvons pas renoncer à notre besoin vital de paix sous prétexte que les partis ou leurs militants en ont décidé autrement. Notre responsabilité à tous est engagé. La responsabilité de ceux qui posent des actes mettant en péril notre fragile équilibre sera totale devant l’histoire et aucun prétexte ne justifie cela‘’, conclut-il.

Djiwo Barry, pour VisionGuinee.Info

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