Après une semaine d’interruption, le procès des évènements du 28 septembre à repris ce lundi 12 février 2024. A la demande de la partie civile, c’est une audience à huis clos qui se tient loin des caméras et micros des journalistes.
Au moment où il s’apprêtait à appeler le témoin la barre, le juge Ibrahima Sory II Tounkara a été interrompu par Maître Alpha Amadou DS Bah, avocat de la partie civile.
“Avec votre permission, je voudrais solliciter auprès du tribunal de bien vouloir ordonner le huis clos”, a déclaré l’homme de droit.
Le juge a repris la parole pour demander à l’avocat si le témoin en question est dans la salle. “Oui”, répond Maître DS Bah.
Avant de préciser que “la raison est toute simple. L’identifier à la barre, c’est déjà l’exposer à ce qu’il craint. Parce qu’il habite dans un quartier dont il n’est pas réellement satisfait et rassuré. Étant donné que vous avez le pouvoir d’ordonner le huis clos, que son identification soit faite pendant le huis clos. Raison pour laquelle nous demandons très respectueusement de bien ordonner le huis clos avant qu’il ne soit identifié”.
Le ministère public, amené à se prononcer sur la requête, n’a manifesté aucune opposition.
La défense, par la voix de Maître Salif Béavogui, ne s’est pas opposé, tout en soutenant que le “huis clos est un droit”.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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